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“Les Diseurs d’histoires” invitent à s’interroger

“Croire aux fauves” avec la conteuse Emilie Faucheux.

FESTIVAL. Le festival “Les Diseurs d’histoires”, rendez-vous annuel incontournable des amoureuses et amoureux des arts du conte et du récit, revient du 13 octobre au 1er décembre.

Portées par une quarantaine de structures, pas moins de 60 représentations (publiques et privées) seront réparties sur plus d’une trentaine de communes.

Ouvrez l’œil, tendez l’oreille, les Diseurs d’histoires seront forcément de passage près de chez vous…

L’ouverture du festival aura lieu à Auberive vendredi 13 octobre à 20 h 30. Pour ce premier spectacle, la fédération départementale des Foyers ruraux de la Haute-Marne, en partenariat avec le Foyer rural d’Auberive propose “Croire aux fauves” avec la conteuse Emilie Faucheux et Mickaël Santos, musicien. Une succession de rebondissements, de questions, de souvenirs, de dialogues, de voyages, de rêves, nous transporte entre son histoire intime et des thématiques sociétales actuelles. C’est une femme défigurée qui parle, et qui livre l’histoire de sa reconstruction. Mais c’est aussi une femme anthropologue qui est témoin du monde et de ses bouleversements climatiques, économiques, politiques, et qui fait l’hypothèse qu’au lieu de confronter les cultures, les êtres, les espèces et les choses, on peut les associer. Un récit initiatique, d’aventures, de philosophie, pour tous.

Un récit autobiographique de Nastasja Martin écrit à la première personne et qui résonne comme un long monologue face à l’effondrement du monde. Pour ce faire, elle enquête en Alaska puis au Kamtchatka sur des peuples qui résistent aux bouleversements induits sur l’ensemble des conditions de vie terrestres par l’Occident et le capitalisme. La situation de l’anthropologie est aujourd’hui singulière, comme Nastassja Martin en témoigne intimement.

En effet, les mondes sont plus enchevêtrés que jamais. Les Evènes, chez qui l’anthropologue est accueillie au Kamtchatka, ont connu la “modernité” à travers la soumission au régime soviétique.

Une partie d’entre eux ont choisi de faire retour à la forêt, partiellement, après l’effondrement du régime. Comment muter dans un monde qui s’effondre ? Telle est la question qui s’impose aux Evènes aussi bien qu’aux Occidentaux qui entendent refuser de se rendre plus longtemps complices de la destruction du monde. Comment pouvons-nous tisser à nouveau des attachements harmonieux avec nos milieux de vie et cesser de nous comporter sur Terre comme des consommateurs dans un supermarché ?

De notre correspondante

Evelyne Prodhon

A découvrir à Auberive vendredi 13 octobre, à 20 h 30, à la salle Sainte-Anne. Réservation préalable nécessaire auprès de la FDFR 52, au 03.25.32.52.80.

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