Les départs du Chaumont VB 52
Ils sont huit de l’effectif du Chaumont VB 52 Haute-Marne “2022/2023” à avoir fait leur valises lors de cette intersaison vers d’autres cieux : petit tour d’horizon des nouvelles destinations de ces désormais ex-Cévébistes.
Ceux que l’on retrouvera en Ligue A
Raphaël Corre (Montpellier). Après trois saisons de bons et loyaux services au sein du CVB 52, le capitaine et passeur de l’effectif a donc décidé de quitter la Haute-Marne. « Je pense qu’il s’agit d’une fin de cycle logique pour le joueur comme pour le club », annonçait d’ailleurs le président Bruno Soirfeck en fin de saison. « Raphaël a été l’un des piliers de notre aventure ces dernières années. » Si le Rennais d’origine n’aurait pas vu d’un mauvais œil une petite expérience à l’étranger, la proposition montpelliéraine a finalement retenu son attention, au sein d’un club qui ne cache pas ses ambitions de haut de tableau cette saison.
Nathan Wounembaina (Le Plessis-Robinson). C’est forcément une “bonne pioche” pour le club de la banlieue parisienne, qui va pouvoir s’appuyer sur l’expérience du Camerounais pour continuer à construire son assise au sein de la Ligue A. Avec le sérieux et le professionnalisme qu’on lui connaît, Nathan qui, à 39 ans en novembre, vit certainement ses dernières années de haut niveau, s’est tourné vers un projet rassurant, pas loin de la Capitale.
Cédric Da Silva (Saint-Jean d’Illac). Avant même l’officialisation de son accession en Ligue A, Saint-Jean d’Illac avait déjà jeté son dévolu sur Cédric Da Silva. Ce dernier suit logiquement la voie qui s’ouvre régulièrement au “deuxième passeur” du CVB 52 : une progression indéniable et un poste au temps de jeu plus conséquent pour le nouveau chef d’orchestre de Saint-Jean d’Illac qui, de plus, conserve sa visibilité en Ligue A.
Ceux qui voient plus grand
Fabian Plak (Pallavolo Padova, Italie). Pendant un long moment, les dirigeants ont cru pouvoir retenir le Néerlandais qui se sentait très bien au CVB 52. Mais le central s’est ensuite vu proposer un contrat pour le championnat italien qu’il lui a été difficile de refuser. Fabian poursuit une belle carrière qui, après quelques escapades européennes (Suisse, Estonie, Espagne), l’a amené en Ligue B française (Nancy), puis en Ligue A (CVB 52), avant de découvrir l’un des championnats plus réputés au monde, en Italie.
Adrian Aciobanitei (Belchatow, Pologne). Le chemin du Roumain suit également un itinéraire plutôt bien construit. Parti de Roumanie pour l’Allemagne, il a ensuite rejoint Cannes où il a décroché un titre de champion de France, avant d’arriver à Chaumont pour poursuivre sa progression au plus haut niveau national et conserver une visibilité internationale. Bien lui en a pris, lui qui va également découvrir l’un des plus beaux championnats de la planète, en Pologne, dans un club de Belchatow dont l’histoire et le palmarès parlent pour lui.
Thalès Hoss (Lublin, Pologne). A 34 ans, le libéro brésilien a quitté tardivement son pays d’origine pour arriver à Chaumont l’été dernier. Plutôt heureux de sa vie haut-marnaise, Thalès n’était pas forcément pour un départ en fin de saison, mais la proposition polonaise de Lublin lui permet d’enrichir son expérience en Pologne : le pays du volley.
Ceux qui rebondissent ailleurs
Jan Galabov (SC Portugal). Le réceptionneur/attaquant tchèque, qui n’a pas forcément totalement répondu aux attentes cévébistes, va poursuivre sa carrière internationale du côté de Lisbonne, au Sporting Club du Portugal, où il devrait tenir un rôle majeur dans l’effectif lusitanien.
Pierre Bouleau (SE Baia Mare, Roumanie). Comme avant lui Jérémie Mouiel ou Théo Morillon, le deuxième libéro du CVB 52 de la saison dernière a su profiter de son passage en Haute-Marne pour emmagasainer de l’expérience, progresser et obtenir une certaine visibilité. C’est en Roumanie que Pierre Bouleau va donner un nouvel élan à sa carrière, dans un championnat certes moins réputé que son homologue français, mais avec une promesse de temps de jeu intéressante.
Celui qui arrête
Gilles Lomba (arrêt). A 26 ans, le réceptionneur/attaquant aurait certainement pu accepter de nouvelles propositions pour poursuivre sa carrière. Mais c’est un choix professionnel qu’a fait Gilles Lomba, préférant privilégier les études et se lançant dans l’immobilier. Mais toujours à Chaumont où il a décidé de s’installer, avec peut-être quelques “piges” en N2 au sein de l’équipe réserve lors de la saison à venir ?
Laurent Génin