Les coulisses de la cavalcade de Nogent
La cavalcade de Nogent célèbrera sa 130e édition dimanche 28 mai. Dernier épisode de notre tour d’horizon des différents chars et des bénévoles qui œuvrent.
Cavalcade : les années 80 en force à Biesles
Boule à facettes, DJ avec son casque sur les oreilles, juke-box, les années 80 vont rythmer le char de Biesles. Depuis octobre, de nombreuses petites mains sont entrées en action. Huit bénévoles du Club de loisirs du Haut-du-Ban se sont retrouvées, tous les lundis, pour fabriquer des fleurs, même Simonne la doyenne du club a coupé le papier du haut de ses 94 ans. A la salle des associations, un groupe d’une quinzaine de personnes se réunissait également le mardi et jeudi soir pour faire les fleurs et préparer la structure. Deux Chaumontaises ont également réalisé beaucoup de sacs de fleurs à leurs domiciles. Sans vraiment de plan, les idées des uns et des autres se sont unies. « Quand on voit le résultat, il est beau », a confié une bénévole heureuse de voir le final ! Une grande partie des bénévoles se sont réunis mardi 16 mai, pour fêter la fin de la réalisation de leur char. Le maire, Michel André, plutôt défaitiste au départ à l’idée de trouver des bénévoles, a remercié chaleureusement tous les participants qui permettent aujourd’hui de faire perdurer leur participation à la cavalcade. Affichant plus de 200 heures de travail et 18 000 fleurs au compteur, accompagnés de la troupe locale de majorettes Les Biesloises pétillantes, tous sont prêts à faire vibrer les rues de Nogent, le 28 mai.
Coulisses du Char de Nogent-le-Bas
Depuis décembre, la matière grise de Thierry Thouvenel associée à de nombreuses petites mains, réunies tous les jeudis, à la salle des associations, a fait naître une boîte à musique qui ne devrait pas passer inaperçue. Plusieurs copains et voisins de Nogent-le-Bas ont décidé de s’unir pour monter la structure de cette nouvelle création qui portera bien le logo des Balibeux, nom donné aux habitants de Nogent-le-Bas mais qui n’a pas été conçue par l’association des Balibeux du même nom. Avec beaucoup d’ingéniosité, depuis des semaines, le char de la Reine et la boîte à musique sosnt au diapason pour s’entraider. Quand des fleurs d’un coloris viennent à manquer, toutes les petites mains s’y mettent. Les fleurs se comptent par milliers, on fera les comptes après, le temps presse. Telles des abeilles dans une ruche, dans le hangar prêté par la ville, ça usine fort en ces dernières semaines. D’ici dimanche, toute cette belle énergie
Pluie de confettis chez les commerçants
Depuis quelques mois, un noyau dur de fidèles bénévoles de l’Union commerciale industrielle et artisanale nogentaise (Ucia) se retrouve les samedis matin et parfois le dimanche pour fabriquer un char différent des autres. Ici pas de structures en grillage ni de fleurs en crépon, « On travaille toutes les matières », a expliqué Carlos qui a réalisé les plans au millimètre près. Pour ce professionnel du bâtiment, rien ne se perd, la preuve avec cette toile suspendue, assouplie puis posée faisant disparaître le camion-benne. Cartons, chutes de bois, vieux journaux, tout sert. Selon le temps et les compétences de chacun, entre amis et en famille, le canon à confettis prend forme. Attention ça va « péter les watts » entre les averses de confettis, ambiance garantie dans les allées.