Les conseillers en pleine action
Les conseillers municipaux présents sur la commune, en cette période estivale, en profitent pour réaliser de menus travaux d’entretien, notamment au cimetière de Chatonrupt.
Vendredi 11 août, les conseillers Xavier Meïer et Raphaël Chaulot ont entrepris de rafraîchir le portail principal du cimetière. Ils ont tout d’abord décapé l’ancienne peinture, puis appliqué une couche antirouille. Par la suite, une laque définitive de couleur anthracite (gris foncé) a recouvert l’ensemble. Selon le maire, Joël Agnus, le petit portail du cimetière, ainsi que les rambardes de ses escaliers, vont être remis en état par une stagiaire qui sera employée par la commune. Elle sera présente pour trois semaines à partir du 21 août. A l’issue, cette stagiaire sera remplacée par un collègue, pour une durée identique. La première employée repeindra également les portails d’accès à l’église Saint-Brice. Les élus ont choisi de restaurer eux-mêmes le grand portail de la nécropole afin d’éviter que la stagiaire ne soit contrainte de grimper sur une échelle avec un sol pentu. La couleur anthracite a été privilégiée car elle s’harmonise avec le mobilier urbain du village, que ce soit l’abri de bus placé devant la mairie, les différents garde-corps du ruisseau ou ceux de la place Delphine. Quant au cimetière actuel, il a été élaboré en 1922 au lieu-dit “le Reposoir” (ça ne s’invente pas) autour du monument aux morts. Celui-ci y avait été placé en 1920 en prévision de la création du nouveau cimetière, ce qui a déclenché un violent conflit entre cléricaux et anticléricaux. Ces derniers avaient réclamé, pétition à l’appui, la construction du monument devant la mairie (Magazine dominical du JHM du 13 novembre 2022). En effet, à chaque enterrement, le prêtre en profitait pour bénir le monument aux morts. Précédemment, le cimetière historique du village se situait en plein cœur de celui-ci, auprès de l’église Saint-Brice. On y décèle encore deux sépultures de prêtres sur le parvis de l’édifice, ainsi que la pierre tombale des parents de Nicolas Piat (1690-1756), recteur universitaire des académies de Paris, cette dalle étant fixée sur l’un des murs externes de l’église.