Les collèges haut-marnais passés au crible
Après les lycées haut-marnais, c’est au tour des collèges d’être évalués en fonction des résultats des élèves mais aussi de leur marge de progression grâce aux équipes pédagogiques.
Le Rectorat communique les indicateurs de valeur ajoutée des collèges. Depuis de nombreuses années, ces indicateurs permettent de mesurer les performances en termes d’accès au baccalauréat. Le ministère s’est fixé l’objectif de construire le même type d’indicateurs pour les collèges. Ceux-ci sont disponibles et permettent d’aller plus loin que le simple taux de réussite au diplôme du brevet national (DNB). Comme pour les lycées avec le bac, l’idée est de rendre compte du niveau d’accompagnement proposé par les collèges jusqu’au brevet.
Quatre indicateurs ont été retenus et proposent des approches complémentaires : le taux de réussite ; la note moyenne aux épreuves écrites du brevet ; le taux d’accès de la 6ème à la 3ème (pour évaluer pour un élève de 6ème la probabilité qu’il accède en classe de 3ème en restant dans le collège quel que soit le nombre d’années nécessaire) ; la part d’élèves présents au DNB.
Dans le détail
Ce classement n’en est pas réellement un au sens où on ne trouve pas les rangs de chaque établissement de l’académie. En revanche, les collèges sont rangés en fonction de la réussite des élèves au brevet (le résultat par rapport aux attentes) et de la moyenne des notes obtenues (toujours le résultat en fonction de ce qui était attendu).
Deux établissements se distinguent favorablement de manière très nette : le collège de l’Estic à Saint-Dizier et Marie Calves à Froncles. Oudinot à Chaumont, Les Trois-Provinces à Fayl-Billot et Louis Bruntz à Bourmont obtiennent des résultats très honorables.
Pour d’autres, c’est la douche froide, puisqu’ils se situent à l’opposé des deux précédemment cités. Il s’agit de Luis Ortiz à Saint-Dizier, Camille Saint-Saëns à Chaumont et Les Franchises à Langres.
Parmi ceux qui « pourraient mieux faire », citons aussi René Rollin à Chevillon, Louise Michel à Chaumont, Henri Vincenot à Chalindrey, La Noue à Saint-Dizier et Diderot à Langres.
Pour tous ceux qui restent, les résultats sont plutôt bons. A savoir : Amiral Decrès à Châteauvillain, Jouffroy d’Abbans à Doulaincourt, Françoise Dolto à Nogent, Les Vignes du Crey à Prauthoy, le collège de Colombey-les-Deux-Eglises, La Rochotte à Chaumont, Camille Flammarion à Val-de-Meuse, Paul Claudel à Wassy, le collège Cressot à Joinville, Anne Frank à Saint-Dizier, Jean Renoir à La-Porte-du-Der et le Sacré-Cœur à Langres.
Autant d’indicateurs qui doivent permettre aux équipes pédagogiques de connaître leur marge de progression et dans quels registres pour les années à venir afin d’accompagner toujours mieux les élèves.
S. C. S.