Les casse-noisette, elle adore ça !

A l’approche de Noël, les casse-noisette sont de sortie. Chez la Chaumontaise Sylvie Huyghe, ils sont même légion. Sa collection approche les 200 personnages… tous différents !

Sa silhouette élancée en vitrine lui faisait de l’œil depuis des semaines, rue de Verdun, à Chaumont. Un beau jour de 2018, Sylvie Huyghe se décide à pousser la porte de la boutique. Ce casse-noisette en devanture la tente beaucoup, avec sa toque de chef sur la tête. Adjugé, vendu.

Cinq ans plus tard, la famille s’est considérablement agrandie. La Chaumontaise est devenue nuciquassaphile. Dans sa salle à manger, la Chaumontaise expose désormais une collection impressionnante de… 195 personnages ! « On en rachète tous les ans. Ils sont tous différents », raconte-t-elle. Une couleur de lacets, de chaussures, de chapeau, de diamant… La beauté se niche dans les détails. Ils viennent de Nancy, de Belgique, d’Allemagne. D’un peu partout où elle et ses proches passent en vadrouille. « Mes amis et ma famille savent ce qu’ils peuvent me rapporter ! », rigole-t-elle.

Quand Sylvie Huyghe aime, elle aime sans compter. Les objets en perles à repasser, les décorations d’Halloween, les flamands roses ou encore les petites cuillères touristiques… Tous habillent son intérieur selon les saisons, selon ses humeurs.

Un projet de casse-noisette grandeur nature

Sa fascination pour les casse-noisette lui vient de son enfance, quand elle a découvert le ballet du même nom. Longtemps, la musique de Tchaïkovski l’a accompagnée. « Chacun de mes personnages a une histoire. Celui-ci m’a été offert par l’un des enfants que j’ai gardés, puisque je suis nounou agréée. Celui-là a été fabriqué entièrement en carton par une autre petite fille », raconte-t-elle en les désignant.

Dans toute cette armée de casse-noisette, difficile de trouver des favoris. Ceux qui brillent, ceux qui font de la musique ou encore ceux qui possèdent une toque en fourrure et une arme ont une place privilégiée dans son cœur. « A force, il va falloir réaménager l’espace pour pouvoir tous les accueillir. Ou pousser les murs ! », se marre-t-elle. D’autant plus vrai qu’elle projette de fabriquer un exemplaire unique en carton. Grandeur nature.

Delphine Catalifaud