Les caprices de la Marne à… Roches-sur-Marne
Incapable de se contenir dans son lit habituel, la Marne dépasse largement les bornes (et les bords) en s’étalant paresseusement jusque dans les jardins des habitations, engloutissant presque le trampoline laissé en place durant l’hiver, léchant les portails et menaçant d’emporter les tas de bois soigneusement empilés. Si elle se montre capricieuse par ce printemps précoce et fleuri, c’est parce qu’elle doit absorber les trombes d’eau qui s’abattent par intermittence tout au long de son parcours. Ses débordements auront au moins le mérite de recharger les nappes phréatiques, garantie contre les éventuels risques de sécheresse de l’été prochain.