Les boxeurs ont enflammé l’arène !
La passion de la boxe s’est faite ressentir au gymnase de Giffaumont, samedi 6 novembre au soir, pour le gala des Rives dervoises. Près de 500 personnes sont venues soutenir les combattants professionnels, lesquels ont offert un somptueux spectacle.
La première confrontation majeure du Gala des Rives Dervoises de Giffaumont, samedi 6 novembre était symbolique : Clothilde Del Ben, la protégée d’Hassen Siab, disputait son premier combat professionnel. Elle allait affronter l’Italienne Angela Canizzaro, seule représentante d’outre-Hexagone. Toutes deux allaient chacune faire parler leurs
52 kilogrammes.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pensionnaire du SB52 s’est surpassée : les deux premiers rounds, sur les quatre au programme, étaient pourtant à l’avantage de la Transalpine. Un jeu de pure provocation,
symbole d’expérience, dans lequel Clothilde Del Ben tombait souvent. Un élément capital a toutefois fait pencher la balance pour la tricolore : un cardio extraordinaire ! Il aura suffi d’une ouverture offerte par Angela Canizzaro pour que Clotilde Del Ben décoche un fantastique crochet du droit…envoyant sa rivale dans les cordes. Le public n’en demandait pas tant ! La performance de Del Ben face à Canizzaro mérite les honneurs.
Le jury a donc désigné la combattante d’Hassen Siab vainqueure, pas loin du K.O !
Jérémy Bernardin brillant à la maison
L’exact homonyme du boxeur, son père, coach et organisateur, attendait de son fils une jolie partie de marrons qui le mènerait à la victoire. Face à lui, le combattant du Team Lemaître, Jean-Noël Alvares. Les deux hommes, chacun pesés à
56 kilos, étaient donc partis pour une séance de six rounds de trois minutes, soit le plus long combat de la soirée.
Alvares avait déjà plus de 50 combats d’expérience quand Jérémy Bernardin découvrait le format 6×3’. La première moitié de combat était la propriété du premier cité, jusqu’à même ouvrir l’arcade du local de l’étape au troisième round…
Le travail a cependant été fait dans la dernière partie de match pour Bernardin, dont la blessure aurait pu provoquer la fin du combat. Une jolie reprise en main, de la rédemption s’il en est, qui lui donnèrent assez de puissance pour reprendre l’avantage sur son adversaire aux gants bleus. Ici s’était jouée la victoire finale.
« C’est une super victoire, se félicite le fils de l’organisateur. J’ai eu un adversaire très expérimenté duquel j’ai beaucoup appris : je suis désormais fin prêt pour les combats en six rounds, je n’ai pas craqué ce soir là ! »
En témoigne la réaction des supporters de Jérémy Bernardin : l’annonce de sa victoire a été accueillie d’une grande ovation.
Enfin, pour clôturer ce gala, une dernière confrontation entre professionnels : Agop Margaryan, de Chaumont, allait croiser le fer avec Noorman Meurun, du Royal Boxing.
Les deux hommes faisaient à eux deux 162 kilos, à parts égales, les plus lourds combattants du gala.
Margaryan en puissance
Le poids jumelé à la puissance des coups : c’est tout ce que le public attendait pour achever en beauté la soirée. Quatre rounds de trois minutes qui virent Agop Margaryan dominer l’échange. Noorman Merun était pourtant un caillou dans la botte du Chaumontais : c’est un “gauche-patte”, comme on le dit dans le jargon de la boxe.
« Comme c’est un gaucher, il m’a fallu plus réfléchir, réagit Margaryan. Lui a plus l’habitude de croiser des droitiers, et il a été un adversaire féroce ! Ce qui a payé au final, c’est une énorme concentration et du travail. »
Le dernier vainqueur était logiquement Agop Margaryan, ayant presque mis K.O Merun au deuxième round.
Le Royal Boxing Club, avec cette belle soirée, pourrait réserver d’autres évènements aux fans de boxe…à suivre !
Bastien Dauby