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Les bonnes fraises d’Arc-en-Barrois

La saison des fraises bat son plein ! A Arc-en-Barrois, Mathilde et Benjamin Febvre, de la Cagette haut-marnaise, récoltent des fruits sucrés à souhait.

Lorsqu’on évoque la Cagette haut-marnaise, à Arc-en-Barrois, on songe tout de suite au concombre. Logique : il s’agit de leur produit phare. Mais ce n’est pas le seul ! Mathilde et Benjamin Febvre ont repris l’exploitation en 2021. Les maraîchers qui emploient actuellement six salariés pour la cueillette ou le transport récoltent « des concombres, des salades, des betteraves, du persil. A partir de la semaine prochaine nous aurons des carottes et bientôt des courgettes. Idem pour les tomates, l’ail, les oignons et échalotes », énumère Mathilde Febvre. D’ici un mois, la liste s’allongera avec les aubergines, poivrons, et petits légumes pour l’apéro.

« En ce moment, tout est sous serre. Il fait encore frais pour la saison », poursuit la jeune femme.

Premières fraises le 28 avril

Dans une partie des serres, le vert et le rouge ont la vedette. Sur près de 1 000 m2, les fraisiers poussent hors sol, en hauteur, mais dans le terreau. Ils sont maintenus humides grâce à un système d’irrigation permettant d’arroser juste comme il faut. « Nous avons récolté les premières fraises le 28 avril. Nous en aurons en gros sur huit semaines pour les non-remontantes et même jusqu’à fin août pour les remontantes. »

Les fraises de la Cagette haut-marnaise

La variété de fraises a été sélectionnée par les maraîchers pour la taille, le goût et la tenue des fruits. La cueillette se fait tous les jours. Et la vente s’opère dans les magasins de producteurs de Langres, Bar-sur-Aube et prochainement Chaumont. Quelques professionnels viennent s’approvisionner directement sur place. C’est d’ailleurs à Arc-en-Barrois que se fait le gros de la vente en direct, les mardis et vendredis, de 16 h à 18 h, après avoir passé commande (la veille). « Les gens aiment bien venir chercher les fraises qui ont été cueillies le matin », conclut Mathilde Febvre.

La culture se fait au plus proche du naturel, de sorte à éviter les produits phytosanitaires. Les maraîchers ont notamment recours à de petits insectes pour neutraliser les ravageurs.

S. C. S.

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