Coupe Grand Est (quart de finale) : les filles de Sarrey/Montigny pour un nouvel exploit
Disputer les quarts de finale de la coupe Grand Est est déjà une vraie belle performance. Mais si les filles de Sarrey/Montigny veulent être dans le dernier carré, elles devront incontestablement faire une prestation XXL, lundi 1er avril (15 h), à Sarrey.
En effet, les filles de Maxime Couturier vont être confrontées à du lourd, en la personne de Blénod, 2e de sa poule de Régional 1, avec dix victoires, pour un nul et une défaite. Une formation avec une attaque de feu (45 buts marqués) et une défense de fer (14 buts encaissés). « C’est une grosse opposition », reconnaît le coach des Bassignottes. « Sur les huit équipes qualifiées, c’est incontestablement une équipe “top 3”. C’est un club qui travaille bien sur les féminines, avec une formation en R1, une en R2 et des U18 en région. Ce n’est pas la même catégorie que nous ! »
Pour autant, Maxime Couturier se dit « prêt à en découdre, même si ce n’est pas moi qui serait sur le terrain… » Ce qui est sûr, c’est que pour avoir une chance de réaliser un exploit, Marie Fortune et ses coéquipières « devront prendre le match par le bon bout dès le début, pas comme cela arrive trop souvent, en devant courir après le score. »
Bien évidemment, une bonne entame de rencontre ne sera pas suffisante, les filles de Sarrey/Montigny « devront appliquer les consignes », histoire de faire douter cette formation de Blénod qui, au tour précédent, s’est imposée (2-0) face au Colmar SR FA. Dans le même temps, les Bassignottes étaient allées faire un premier exploit en allant gagner à Sedan (2-0).
Ne pas se laisser impressionner
Elles n’auraient rien contre le fait de récidiver, d’autant que, comme le déclare Maxime Couturier, son équipe est « meilleure dos au mur, que dans la facilité. »
Si les protégées de Maxime Couturier « aiment les défis », « le souci, c’est que, lorsque l’on sait que cela va être compliqué, on se laisse impressionner. »
Il faut dire que le coach de Sarrey/Montigny a un groupe jeune, « avec deux joueuses à 30 ans et le reste qui a moins de 25 ans. » Et Maxime Couturier d’ajouter : « c’est une équipe qui n’a pas assez de vécu. » Ce lundi 1er avril, les Bassignottes, « avec globalement mon ossature type », vont emmagasiner de l’expérience qui leur sera utile dans leur championnat de Régional 2, où elles occupent la 4e place, avec sept victoires, un nul et trois défaites.
Si Maxime Couturier fait confiance à ses filles, sur le terrain, en dehors, il fait également « confiance aux “frelons” » pour encourager et pousser les Bassignottes vers un nouvel exploit.
Y. T.