Les anciens combattants partagent la galette
Samedi 20 janvier, en cours d’après-midi, la section de Joinville des combattants ACPG-CATM-Opex, sympathisants et veuves, s’est réunie à la salle des fêtes de Sommermont. Près de 30 personnes y ont tiré les Rois dans une excellente ambiance.
En présence des vice-présidents Jean-Louis Engel et Michel Fournet, du président de la section de Poissons, Francis Fournier, de Joël Truffot, membre de l’Amicale de la Légion étrangère, du Souvenir français, des Marins de Saint-Dizier, et de son épouse Nicole, porte-drapeau de la Fédération nationale André-Maginot, du maire, Joël Agnus, et de son adjointe, Rosalia Quercy, le commandant Laurent Noroy, le président, s’est réjoui de voir une assistance aussi nombreuse ayant bravé le froid. Toutefois, des camarades ont été empêchés, parfois pour raison de santé. Il a été ensuite question de la baisse des effectifs, les derniers vétérans d’Afrique du Nord ayant tous dépassé l’âge de 80 ans. Ceux de Poissons se voient contraints de placer leur section en sommeil, voire de la dissoudre afin de rejoindre celle de Joinville. Cette dernière est encore importante avec une soixantaine d’adhérents. Laurent Noroy a regretté que les combattants des Opérations extérieures, dont des femmes et des hommes jeunes encore actifs, ne rejoignent pas forcément les associations. Ils proviennent de théâtres d’opérations variés et étalés dans le temps : Moyen-Orient, Afghanistan, Balkans, Sahel. Selon Laurent Noroy, les combattants contemporains, par leur diversité, n’ont pas la cohésion de leurs prédécesseurs de la guerre de 1870-1871 et des conflits mondiaux, levés en masse simultanément. Dans l’immédiat, le président a déclaré vouloir rééditer des moments conviviaux, en cours d’année, afin de permettre aux adhérents de se retrouver régulièrement.
La bataille de Montcornet
Le trésorier, Patrick Quercy, a présenté un diorama de sa conception, fabriqué à l’aide de maquettes et de figurines en plastique à l’échelle 1/35e, sur un socle en plâtre. Cette scène évoque la bataille de Montcornet, dans l’Aisne, les 16 et 17 mai 1940. Une batterie d’artillerie française a été représentée, équipée d’un canon de 75 mm, ainsi qu’un des chars lourds Renault B1 Bis du colonel Charles De Gaulle, à savoir le “Vercingétorix” du sous-lieutenant Alexandre Vadon (chef de char).