Les 14 juillet d’antan

NOGENT

Suite au superbe feu d’artifice de ce 14 juillet qui a enchanté une fois de plus les spectateurs dont certains venaient de Chaumont ou de Langres, Philippe Savouret propose de remonter le temps. Autrefois, les festivités étaient bien différentes, notamment avant 1978, date de mise en eau de la piscine.

Outre la ville basse qui organisait des jeux dans la cour de l’école et sur le terrain de sport derrière, en particulier des démonstrations de la Nogentaise ou du Judo-club (surtout lorsque M. Pansard en était le président), il n’y avait rien de particulier dans la ville haute avant 21 h. Si ce n’est le traditionnel tournoi de sixte de l’ASN. Bien entendu depuis 1905, il y avait le concours de pêche de la Gaule nogentaise sur la Traire.

Jusque dans les années 1980 environ, un podium était installé place Charles-de-Gaulle (devant le musée d’aujourd’hui) pour le concert, à 21 h, donné par les deux formations musicales locales : l’Etoile nogentaise et l’Harmonie municipale. L’Etoile nogentaise était alors dirigée par Armand Thiolat et l’Harmonie par Michel Didier.

Puis à 23 h, le feu d’artifice était tiré depuis cette même place. Il avait été installé par les services techniques. Mais l’emplacement était limité. Si la législation en matière de sécurité n’était pas celle en vigueur aujourd’hui, il fallait se méfier des fusées qui pouvaient ne pas prendre la bonne trajectoire comme celle qui est passée un jour sous le podium. La décision fut alors prise de tirer le feu d’artifice rue de la Piscine, un endroit où il y a assez de place pour accueillir une foule toujours plus nombreuse car le feu d’artifice de Nogent a une réputation certaine !

Et dès 1978, la piscine étant en place, l’animation a pris de l’ampleur avec des jeux d’eau bien sûr mais aussi dans l’ensemble du parc. Avant la création du poste d’animateur de la Ville, l’adjoint aux sports et le maître nageur encadraient cette animation avec le concours des associations. Quand il fut décidé de tirer le feu à cet endroit, on déplaça le concert dans la foulée et puis on créa une buvette et une petite restauration pour fixer le public.

A 21 h, un concert était donné par l’Etoile et l’Harmonie à l’extérieur où à l’intérieur du Cosec attenant puisque construit en même temps que la piscine.

Hélas, l’Harmonie a disparu faute de combattant, puis l’école de musique. L’Etoile a tenu le coup jusqu’à 2019 mais elle manque à son tour de musiciens.

Après le concert, à 23 h, le feu d’artifice était déjà suivi du bal dans le Cosec jusqu’au bout de la nuit.