L’entente compte sur l’effet “coupe du monde”
RUGBY. Les rugbymen de l’entente RC Bar-le-Duc/Saint-Dizier s’entraînent depuis le 18 août deux fois par semaine, en alternance en terre barisienne et bragarde. Mercredi 6 septembre, ils étaient une bonne vingtaine au rendez-vous, à l’espace Jean-Meffert.
Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Alors que l’an dernier les deux clubs pouvaient compter sur un effectif pléthorique, ce n’est plus le cas cette année. Non pas en raison de l’ambiance, loin de là, mais à cause d’arrêts, de mutations professionnelles et de départs d’étudiants qui pénalisent l’entente.
« On a perdu pas mal de trentenaires-quarantenaires dont des cadres comme Vincent Georges, Yohann Breuil, Corentin Vincent ou encore Pierre Viard. On n’a plus le même effectif. On est loin des 49 licenciés de la saison dernière », a confié Yann Mercier, qui sera toujours à la tête de l’équipe en binôme avec Richard Alborch-Ibanez. Le staff doit aussi composer avec Rémi Perraud et Kévin Bitsch, ses blessés de longue date qui ne devraient pas être de retour avant 2024.
Du côté des arrivées, deux joueurs, « qui sont militaires et qui jouaient à plus haut niveau », ont rejoint les rangs de l’entente RCBSD, tout comme quelques novices. « On ne peut pas non plus compter sur nos juniors qui partent en études à l’image de Damien Charpentier ou de Simon Losa qui part en Belgique. On espère que la coupe du monde en France donnera l’envie à certains de nous rejoindre », a poursuivi Yann Mercier. Les joueurs travaillent dur aux entraînements sur le plan physique. Ce mercredi, la séance était axée sur les plaquages.
Premier match le 17 septembre
« On est début septembre, on commence à endurcir le corps avec du contact », a fait remarquer Yann Mercier. L’équipe fanion débutera son championnat de Régional 2 le 17 septembre, à Bar-le-Duc contre Thann. « L’objectif sera le maintien, avec une équipe en reconstruction. On a un manque terrible de premières lignes », a assuré Yann Mercier. Une équipe réserve a également été engagée « au cas où, si l’effectif nous permet de jouer ».
De notre correspondant Adrien Jeanson