L’éleveur prend la place du juge
Cette fois-ci, il n’avait pas de jument à présenter, alors le syndicat de la race ardennaise lui a proposé d’être juge lors des différents concours de trait ardennais qui se déroulaient ce 1er mars. Un « jeu de rôle » qui a bien plu à Jean-Lou Royer, qui gère une exploitation à Brainville-sur-Meuse.
« J’ai été champion trois fois alors je ressens la satisfaction du gagnant. J’ai l’habitude de juger dans d’autres concours donc j’oublie mon côté éleveur. Je reste vigilant sur les critères et la grille », confie l’agriculteur. Et justement, il y a eu débat sur deux candidats. « On n’était pas d’accord. Chacun voit des petits défauts qui peuvent être moins importants pour l’autre. ça fait du bien d’être de l’autre côté, c’est moins simple qu’il n’y paraît. Et comme on se décide deux voix contre une, c’est ma championne qui a gagné ! », ironise-t-il.
A la tête d’un élevage de trait ardennais qui se maintient, avec des ventes à l’étranger, notamment en Pologne, et en France, il sait l’intérêt de remporter une victoire au Salon. « L’élevage est reconnu après avoir obtenu trois récompenses au Salon. ça fait vitrine, quand les clients hésitent, ces distinctions décident leur choix. »
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