L’église de Fayl-Billot retrouve petit à petit son lustre
Patrimoine. Chantier d’ampleur estimé à plus d’un million d’euros la restauration au niveau de la toiture, de la zinguerie mais aussi des ouvrages intérieurs de l’église Notre-Dame en sa nativité de Fayl-Billot suit son cours.
Pour pouvoir mesurer l’ampleur du travail déjà accompli sur l’église, Emmanuelle Juan-Keunebroek, sous-préfète de Langres, s’est rendue sur site pour échanger avec les entreprises présentes. Casque sur la tête et à plusieurs mètres de hauteur sur l’échafaudage, la représentante de l’Etat a pu voir de plus près le travail déjà réalisé pour reprendre les problèmes constatés au niveau de la toiture et des chéneaux par les entreprises haut-marnaises retenus pour ce chantier.
Maître d’oeuvre du chantier, Daniel Juvenelle a pu expliquer en quoi avait consisté les différentes étapes de ce chantier mené à la fois en extérieur mais aussi à l’intérieur de l’édifice religieux, entouré depuis de longs mois par un impressionnant échafaudage. Commençant sa visite par l’intérieur de l’église, la sous-préfète de Langres a pu voir directement le travail de nettoyage des voûtes mené à bien par les ouvriers et qui redonne à l’édifice une large partie de son lustre.
Après avoir montré cette phase de travaux, les entreprises et responsables du chantier ont ensuite entrepris de monter au troisième niveau de l’échafaudage externe pour montrer tout le travail déjà accompli mais aussi les différentes opérations de couverture restant à mener. En parallèle de la toiture, un important chantier de taille de pierre et de maçonnerie est aussi réalisé. Ce dernier portera notamment sur le clocher qui est en pierre de taille et a lui-aussi subi les désagréments des années. Des dégâts que Patrick Domec, maire de Fayl-Billot et Jean-Rémy Compain, président des amis des orgues, n’ont pas manqué de mettre en avant lors de la venue d’Emmanuelle Juan-Keunebroek.
Pour autant, si les travaux avancent et que les entreprises tiennent le rythme, le chantier n’en est pas encore à son terme et l’échafaudage devrait encore rester dans le paysage un long moment.