L’éducation populaire, un enjeu du XXI siècle.
L’éducation populaire, c’est le thème de la conférence donnée mardi 12 avril par les deux rapporteurs d’une étude menée en 2019 par le Conseil économique social et environnemental, Christian Chevalier et Jean-Karl Deschamps.
Invitées par Stéphane Massenet, présidente locale de la Ligue de l’enseignement, 25 représentants d’associations et deux élus ont assisté à cette conférence au Schmilblik. L’éducation populaire est en fait une étiquette collée sur toutes les actions culturelles et sociales portées par les associations. Durant 9 mois, la commission a auditionné quantité d’acteurs, des ministres.
Les rapporteurs ont été reçus à Matignon, ont partout constaté l’invisibilité de cette éducation-là et l’insuffisance des moyens alloués. Les 20 préconisations de l’avis remis au gouvernement s’articulent autour de cinq axes : investir pour réconcilier la société, développer le lien social, sécuriser le modèle économique, former et reconnaître les compétences, favoriser l’engagement et renouveler la gouvernance.
Le financement des associations
Parmi les préconisations, il y a la nomination d’un délégué interministériel, l’intégration dans les conventions collectives d’une mesure permettant d’accompagner les salariés des entreprises sans comité d’entreprise (CSE). Au cours du débat qui a suivi la conférence, le financement des associations, subventions ou marchés publics ont été débattus. Jean-Karl Deschamps est partisan des subventions car le recours à la deuxième solution ne permet plus de revenir à la première. A ce sujet, la présidente des Francas déplore de devoir démontrer l’utilité des centres aérés. L’élu Olivier Chantier lui a répondu que la priorisation des dotations s’appuyait sur le contenu des dossiers.
De notre correspondant Benoît Gruhier