L’école maternelle continue son activité
La commission communication de Marac s’est réunie mercredi 2 mars, sous la présidence de Thierry Rousselle, maire. Le seul point de l’ordre du jour était l’avenir de l’école de Marac.
Le Syndicat intercommunal a été créé en 1987 par les maires de Leffonds et Marac. Ceux-ci avaient déjà compris que le regroupement était nécessaire pour préserver un enseignement de proximité pour les jeunes enfants. Quelques années plus tard, Bugnières, Ormancey et Villiers-sur-Suize ont adhéré à ce regroupement. La répartition était les élèves de maternelle à Marac et les élèves de primaire à Leffonds.
Les conseils municipaux de Bugnières, Leffonds et Villiers-sur-Suize ont voté, dernièrement, la dissolution du syndicat alors que ce point n’a jamais été à l’ordre du jour d’aucune réunion trimestrielle du Smivos.
Face à cette dissolution possible dont l’information est arrivée par voie de presse aux communes de Marac et Ormancey, ces dernières ont réagi. Le 16 février, elles ont réuni leurs administrés/parents d’élèves afin de les informer et de discuter de solutions. Une classe unique de maternelle est apparue comme une éventualité acceptée par les parents pour une continuité de l’enseignement en milieu rural.
Avec le soutien du président du Grand Langres et de ses services, et du directeur académique des services de l’Education nationale, les élèves seront scolarisés en classe maternelle à l’école de Marac. Les élèves du primaire iront à Rolampont.
La commune de Marac proposera également, dès la rentrée prochaine, une garderie, matin et soir, pour répondre aux besoins de certains parents. La restauration scolaire s’effectuera également sur place.
Les communes de Marac et Ormancey soutiennent le projet d’installation d’une Maison des assistantes maternelles (MAM) dans une partie des locaux de l’école. Celle-ci s’organise avec les assistantes maternelles présentes sur ces deux communes et accueillera les enfants de 0 à 3 ans.
Ainsi, une offre complète s’offre aux parents du secteur tant au niveau d’un mode de garde pour les petits que pour leur première scolarité.
Pas rancunières, Marac et Ormancey souhaitent bon vent aux trois autres communes.