“L’école est à nous” : s’amuser pour mieux réussir
Signé Alexandre Castagnetti, “L’école est à nous” explore les coulisses d’un groupe de jeunes collégiens, en temps de grève. Alors qu’ils ont l’occasion de faire ce qu’ils veulent, ils vont découvrir, pas à pas, leurs vocations profondes. Un film savamment expérimental, en salles depuis le 26 octobre.
À la genèse de “L’école est à nous”, une nouvelle professeure, Virginie Thévenot (Sarah Suco) intègre l’équipe d’un collège public. Devant des élèves, pour le moins, agités et ingérables, elle va avoir la dure tâche de leur redonner le goût des études et de la réussite. Alors, quand une grève pointe son nez, cette fonctionnaire de l’Éducation nationale va, avec le prof de technologie, Ousmane (Oussama Kheddam) leur proposer l’ingénieuse idée de les laisser faire ce qu’ils souhaitent. Vont-ils donc trouver un sens à leur vie ?
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À l’avant-garde des “Sous-doués” ou bien des “Profs”, car se passant durant les années collège, “L’école est à nous” mêle savoir et aspect ludique sur un même plan. Il y a du basket, de la cuisine, du travail d’invention et de la science enfantine. Soit, un beau cocktail amenant un plein épanouissement et surtout, une volonté de se rendre utile auprès du collectif et, plus largement, de la société. Est-ce là la réussite scolaire, point de départ vers une méritocratie entière, avec l’obtention du leur diplôme, pour des élèves qui n’ont aucune chance ? Suspens !