L’école de voile de La Liez à quai
La démolition et la reconstruction de l’école de voile de La Liez ont pris une année de retard. Constatant une envolée du coût, le Conseil départemental a souhaité analyser la situation avant de lancer l’opération.
La démolition devait être lancée au printemps de cette année. Il était même prévu de faire une pause pendant la période estivale afin de ne pas perturber l’activité touristique puisque l’école de voile de La Liez se situe à quelques encablures de la plage. Cet équipement appartient au Conseil départemental, au même titre de La Mazerie au Grand-Bornand. Tout comme là, c’est d’ailleurs le Centre culturel haut-marnais (CCHM) qui l’exploite. La réflexion pour refaire cet équipement a été prise car l’usure se faisait cruellement sentir. «C’était un bâtiment indigne pour recevoir les jeunes du département», déclare Nicolas Lacroix.
Le calendrier initial a été stoppé net. En cause, l’envolée des coûts de construction. «Il était prévu initialement d’investir 3,8 millions d’euros dans le nouveau bâtiment et c’est passé à 5,4 millions d’euros. J’ai demandé à ce que l’on regarde pour faire baisser le coût de cette opération que je souhaite de qualité», explique le président du Conseil départemental, Nicolas Lacroix.
Les services ont présenté une nouvelle mouture du bâtiment pour un gain d’environ 400 000 €. «Je souhaite que ce projet porté par le Département soit exemplaire. Et je me suis vite rendu compte que les économies que l’on pouvait réaliser aller faire perdre en qualité ce que l’architecte avait imaginé», indique le président du Conseil départemental.
Une ouverture à l’année de l’école de voile
D’autant que la nouvelle école de voile de La Liez va voir ses missions évoluer, au même titre que La Mazerie. En effet, la volonté du Conseil départemental est que cet équipement fonctionne toute l’année en recevant des publics différents. Pendant l’année scolaire, ce sont les écoles de l’arrondissement qui viennent découvrir la voile, en été ce sont des stages qui sont proposés à la jeunesse.
Mais pendant les vacances scolaires, il existe des créneaux d’occupation intéressants pour notamment accueillir des adultes. La capacité de couchage a été augmentée. «On va passer de 42 à 56 lits. Notre objectif est d’ouvrir l’école toute l’année», précise Nicolas Lacroix. Il a donc fallu revoir le chauffage du bâtiment qui n’était pas dimensionné pour une ouverture en hiver par exemple.
Les travaux de démolition devraient être lancés au printemps 2024 et le Conseil départemental souhaite une livraison fin août 2025.
Ce qui signifie que le CCHM va devoir patienter avant de relancer son activité. «Nous sommes partenaires du CCHM. S’il se trouvait en difficulté, nous répondrons présents», déclare Nicolas Lacroix.
Ph. L.