L’École de la deuxième chance au Grand Rex

CONCOURS. Sept stagiaires de l’École de la deuxième chance (E2C) de Saint-Dizier, à l’initiative de l’E2C Champagne-Ardenne, se sont rendus au Grand Rex, à Paris, mardi 26 mars, dans le cadre du concours “Je filme ma formation”. S’ils n’ont pas été primés, les jeunes Bragards en gardent un bon souvenir.

Il y a quelques semaines, Lisa, Shanna, Léa, Ludivine, Flora, Ethan et Quentin ont décidé de se lancer dans l’aventure du concours “Je filme ma formation”. Les jeunes ont ainsi produit une vidéo d’une durée de trois minutes retraçant la vie au quotidien d’un stagiaire de l’E2C. Sur un peu plus de mille vidéos envoyées par des centres de formation, des lycées professionnels, des CAP, ou des bacs pro, 534 ont été sélectionnées et la remise des prix s’est déroulée au Grand Rex, à Paris. Dans la capitale, les stagiaires, accompagnés de leurs formatrices Carole Benamou et Chloé Talbot, ont pu visiter la Bibliothèque nationale Richelieu, le matin, avant de se rendre au Grand Rex, pour des spectacles dont une comédie musicale, un chant de l’école Polytechnique, un beat-box ou la représentation d’Arthur Bellitto, sportif autiste qui participera aux prochains Jeux paralympiques, devant près de 2 700 personnes.

« Utiliser des compétences transverses »

La vidéo de l’antenne bragarde, intitulée « Un stagiaire, une histoire ! », n’a pas reçu de lot. Mais l’essentiel était bien de participer pour la première fois. « On a tout créé de A à Z, avec notre imagination, nos connaissances, de l’originalité, notre créativité », a confié Flora. « La participation au concours “Je filme ma formation” a permis à nos stagiaires une cohésion d’équipe sur la réalisation de la vidéo dans son ensemble. Cette participation a apporté à nos stagiaires, par le biais du numérique, de la vidéo, du téléphone, la possibilité d’utiliser des compétences transverses, afin de mener à bien un projet, tout en utilisant des moyens techniques numériques, appréciés par leur génération », a commenté Carole Benamou.

De notre correspondant Adrien Jeanson