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Léa Akremann, passion yoga

Léa s’est spécialisée en fitness et en musculation.

Léa Akremann dispense depuis quelque temps des cours de yoga à la MJC d’Ancerville. Comment a-t-elle été portée vers cette discipline ? Focus sur la jeune professeure.

Jhm quotidien : Qu’est-ce qui vous a déterminée à exercer cette profession ?

Léa : Un incroyable concours de circonstances ! Après le baccalauréat, je souhaitais intégrer une école au Royaume-Uni car j’estimais mon niveau en langue anglaise insuffisant. Je suis donc allée à Oxford et à Cambridge pendant six mois. A l’issue de ce cursus, on m’a demandé quelle allait être mon orientation future. J’ai indiqué que je voulais me diriger vers le sport. Chance inouïe, le lycée anglais était en partenariat avec une école de yoga à Preston et ils m’ont mise en relation avec elle.

Jhm quotidien : Cela impliquait-il un séjour prolongé en Angleterre ?

Léa : Non, j’étais rentrée en France. C’était en pleine période de restrictions sanitaires avec interdiction de se déplacer. J’ai pu suivre les cours par visio. J’avais installé un rétro-projecteur à la maison avec grand écran et, de 10 h à 13 h et de 15 h à 18 h, je reproduisais les mouvements enseignés par les professeurs anglais. Les cours m’ont été dispensés gratuitement toute l’année car j’étais la première française à intégrer l’école.

Jhm quotidien : Ces études ont-elles été sanctionnées par un diplôme ?

Léa : Oui, la certification de professeur de yoga. Je l’ai obtenue du premier coup avec un A, ce qui représente 18/20 en France.

Jhm quotidien : Comment se sont déroulées les épreuves ?

Léa : Elles ont eu lieu sur trois jours, en Angleterre, avec, en premier lieu, une partie écrite en sanskrit (langue originaire de l’Inde) et une autre en anglais. Les postures sont apprises en sanskrit. La seconde journée, j’ai dû expliquer à l’oral comment donner un cours par rapport à une thématique tirée au sort. Enfin, il y a eu les épreuves pratiques, c’est-à-dire reproduire 20 postures tirées au sort, sachant qu’une posture dure 5 à 6 secondes sans bouger !

Jhm quotidien : Avez-vous trouvé du travail facilement après l’obtention de votre certification ?

Léa : Très facilement ! A Saint-Dizier ! J’ai d’abord travaillé chez T2Gym puis j’ai rejoint la Presqu’île (le centre nautique). J’aurais pu m’établir à Londres, une salle m’attendait, mais la vie est beaucoup trop chère là-bas. Je donne également des cours à domicile.

Jhm quotidien : Vous avez alors entendu les sirènes australiennes…

Léa : L’école anglaise est partenaire d’une école à Melbourne spécialisée en yoga, l’équivalent d’une fac en France. J’ai étudié avec elle pendant six mois, toujours en visio et toujours gratuitement.

Jhm quotidien : Nouvelle école, nouveau certificat ?

Léa : Oui, un diplôme de thérapeute en yoga centré sur le corps humain et le pranyama (la respiration). Je l’ai passé en présentiel à Melbourne et l’école a pris en charge tous mes frais, y compris mon déplacement. J’ai abordé le voyage avec un peu d’appréhension, c’était la première fois que je voyageais seule et ma destination était l’Australie ! J’ai aussi suivi les cours d’une deuxième école, avec une partie d’études médicales.

Jhm quotidien : Allez-vous ajouter d’autres cordes à votre arc ?

Léa : Bien sûr ! J’ai déjà passé mon “level 2” (niveau 2) à Preston, en Angleterre, comme coach de fitness, je l’ai obtenu en juin dernier et je termine actuellement mon level 3 pour me spécialiser en musculation. Par ailleurs, j’ai été contactée par une école aux Etats-Unis, la NASM (National academy of sports medicine) qui m’a proposé une formation de préparatrice mentale, encore par visio, encore gratuite. Cela m’a permis d’obtenir en décembre un diplôme reconnu à l’international, je peux donc exercer où je veux.

Jhm quotidien : Comment envisagez-vous l’avenir ?

Léa : J’ai le projet de partir au Royaume-Uni pour gérer une salle où se pratiquent le yoga, le fitness et la musculation. Ça ne peut se faire qu’à l’étranger car les Français refusent de convertir les diplômes anglais pour le fitness et la musculation. Le yoga, lui, est reconnu par le ministère de la Culture. J’aurais pu aller travailler à Manchester mais, pour l’instant, des obligations familiales m’en empêchent. De toute façon, je suis assurée qu’il y aura toujours une place pour moi en Angleterre où je suis classée parmi les meilleurs 200 coaches de yoga !

Jhm quotidien : Vous allez rester quand même un peu avec nous ?

Léa (rire) : bien sûr, je ne partirai que dans quelques années, le temps de me forger une expérience !

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