L’équipe de France à Chaumont
De 14 h à 23 h, Palestra va vivre à l’heure du volley féminin, grâce au Tournoi de France qui fait étape à Chaumont, ce mardi 13 septembre. En compagnie de la Belgique, de la Colombie, du Canada, de l’Argentine et du Japon, l’équipe de France enchaîne les rencontres de haut niveau et affronte les Asiatiques, 7e mondiales, en soirée, à 20 h 30.
Jusqu’au 1er octobre et plus que d’habitude encore, Chaumont va vivre au rythme du volley. Tournoi de France féminin (ce mardi 13 septembre), tournoi international du Chaumont VB 52 Haute-Marne (du 16 au 18 septembre), Supercoupe de Ligue A (le 24 septembre) et première journée de championnat (le 1er octobre)… Le public de Palestra pourra donc vivre jusqu’à onze matches de haut niveau durant les 18 prochains jours : un régal !
Les festivités débutent donc dès ce mardi 13 décembre avec la troisième étape du Tournoi de France féminin. Une compétition d’envergure regroupant six sélections nationales, dont l’équipe de France, organisée sur quatre sites. Deux journées ont déjà eu lieu à Belfort (les 9 et 11 septembre), Chaumont accueille donc la troisième ce mardi, avant Sélestat (le 15) et Metz (les 17 et 18) pour la dernière étape et les finales. Même si cette épreuve reste amicale, elle met aux prises six formations du “Top 30” mondial, dont les Tricolores, récentes vainqueures de la Ligue européenne cet été et qui, au sein d’une formation rajeunie, fait montre d’énormes progrès depuis plusieurs mois.
Les spectateurs de Palestra seront même les plus gâtés de la tournée, puisqu’ils assisteront logiquement à la confrontation la plus relevée des Bleues, ce mardi (20 h 30) face au Japon (7e au classement mondial).
« Une belle opportunité ! »
Pour l’instant, auteurs d’un sans-faute sur les deux premiers matches, les joueuses d’Emile Rousseaux démontrent match après match plus d’expérience, de maturité et des progrès dans l’aspect collectif, pour le plus grand plaisir de leur entraîneur. « Ce tournoi est important à plus d’un titre. Dans l’optique des JO 2024 à Paris et au sein d’un volley français féminin qui, finalement, part d’assez loin. Il était important que l’on puisse trouver des oppositions relevées et qui ne soient pas seulement européennes. Je me doutais qu’il serait difficile de se qualifier pour la Ligue des nations l’an prochain, et il nous fallait absolument, pour ce collectif jeune, des références en se frottant à des adversaires de haut niveau. »
Et le moins que l’on puisse dire est que le sélectionneur tricolore et son staff mène bon train leur projet sportif. A l’image de cette Golden league européenne glanée cet été : le premier grand titre international pour le volley féminin français. « C’est évidemment une marche importante franchie par le groupe et les joueuses qui, dans le championnat français, peinent à trouver des places et du temps de jeu au sein de clubs qui leur préfèrent des individualités étrangères », regrette encore le “patron” de cette équipe de France.
Cette série de matches semble dès lors idéale pour accompagner les filles au plus haut niveau. « C’est une belle opportunité pour tenter d’utiliser ce vivier très réduit de joueuses françaises », assure encore Emile Rousseaux. « On affronte des adversaires huppées, en préparation pour les prochains championnats du monde et, de mon côté, je peux faire tourner en toute sérénité mon équipe, puisque ces rencontres n’ont aucune influence sur le classement mondial. »
Des tribunes bien garnies
Ce mardi, la salle de Palestra devrait donc s’enflammer pour un spectacle continu de 14 h à 23 h. Trois matches devant des tribunes annoncées particulièrement bien garnies, puisque outre les invitations aux scolaires ou aux élus, près de 1 200 places (sur les 1 800 en vente) ont déjà trouvé preneurs pour le match de l’équipe de France. « C’est beaucoup de travail pour mettre en place l’événement ! », souffle le président Bruno Soirfeck, dont le club du CVB 52 est évidemment pleinement concerné par l’organisation.
« Mais c’est en même temps une grande fierté de pouvoir présenter au public haut-marnais trois matches internationaux et une équipe de France présente dans notre salle. Palestra a été également construit pour cela, pour accueillir de tels événements ! » Et si le public chaumontais pouvait aider les Bleues à contrecarrer les plans des Japonaises le temps d’un match : la récompense serait totale.
Laurent Génin
L’équipe de France
1. Héléna Cazaute (24 ans, 1,80 m) réceptionneuse/attaquante
3. Amandine Giardino (27 ans, 1,72 m) libéro
4. Christina Bauer (34 ans, 1,96 m) centrale
8. Manon Bernard (27 ans, 1,77 m) libéro
9. Nina Stojiljkovic (26 ans, 1,80 m) passeuse
11. Lucille Gicquel (24 ans, 1,89 m) pointue
12. Isaline Sager Welder (34 ans, 1,87 m) centrale
15. Amandha Sylves (26 ans, 1,92 m) centrale
21. Eva Elouga (22 ans, 1,91 m) centrale
23. Léandra Olinga Andela (25 ans, 1,85 m) centrale
38. Leia Ratahiry (19 ans, 1,78 m) réceptionneuse/attaquante
63. Emile Respaut (19 ans, 1,76 m) passeuse
75. Guewe Diouf (20 ans, 1,83 m) pointue
88. Amélie Rotar (21 ans, 1,88 m) pointue
91. Halimatou Bah (18 ans, 1,85 m) réceptionneuse/attaquante
98. Sabine Haewegene (27 ans, 1,79 m) réceptionneuse/attaquante
Entraîneur : Emile Rousseaux.
Le programme
A Belfort (le 9 septembre)
Canada – Argentine 2-3 (17-25, 25-20, 21-25, 26-24, 13-15)
Belgique – Japon 0-3 (17-25, 18-25, 21-25)
France – Colombie 3-0 (25-17, 25-20, 25-23)
A Belfort (le 11 septembre)
Canada – Colombie 1-3 (25-23, 21-25, 20-25, 22-25)
France – Belgique 3-0 (25-17, 25-20, 25-23)
Japon – Argentine 3-0 (25-11, 25-22, 25-15)
A Chaumont (le 13 septembre)
14 h : Belgique – Canada
17 h : Argentine – Colombie
20 h 30 : France – Japon
A Sélestat (le 15 septembre)
14 h : Japon – Canada
17 h 30 : Belgique – Colombie
20 h 30 : France – Argentine
A Metz (le 17 septembre)
15 h : Japon – Colombie
17 h 30 : France – Canada
20 h : Belgique – Argentine
A Metz (le 18 septembre)
14 h : places 5 et 6
16 h 30 : petite finale (3 et 4)
19 h : finale
Le retour d’une légende
Il fut incontestablement à l’origine de la montée en puissance du Chaumont VB 52 Haute-Marne (ex-ASPTT Chaumont à son époque). Le Roumain Tudor Rotar, dont la fille Amélie est aujourd’hui l’une des joueuses de l’équipe de France, sera de retour en Haute-Marne ce soir. Pas si loin de Jean-Masson dont il a enflammé les tribunes de nombreuses saisons (de 1992 à 1998), entraînant le club haut-marnais jusqu’aux portes du professionnalisme, en Ligue B, il va, en spectateur et en papa supporter, découvrir l’enceinte de Palestra qui abrite aujourd’hui son club de cœur. Nul doute que le public, les plus anciens mais également les nouveaux qui, peut-être sans le savoir, profitent aujourd’hui de son influence pour vibrer auprès du CVB 52, saura accueillir la première véritable “légende” de l’histoire du CVB 52.