Le Tour du Grand Est en itinérance douce

équitation. Quelque 300 personnes participent au Tour du Grand Est, débuté le 21 juillet, qui se termine le 22 août.

Cet évènement a été mis en place par le Comité régional du tourisme équestre Grand Est à destination des randonneurs comme des différents acteurs des secteurs du tourisme, de la culture, des sports et même de l’économie.

Le projet a pour objectifs d’unifier les différents adeptes de sports de plein nature en partageant les aires de pratique et les haltes ou relais étapes utilisés par le monde équestre et en faisant la promotion de l’itinérance douce.

En encadrant ce projet, des personnes hésitantes à se lancer seules ont pu intégrer les étapes calculées afin de permettre de découvrir les richesses et le patrimoine local en animant économiquement des secteurs parfois à l’écart des routes commerciales.

Ainsi cet évènement permet de relier les dix départements du Grand-Est.

Pour ce faire, trois cavaliers emblématiques bien connus dans le monde de l’équitation d’extérieur se sont relayés au cours des 32 étapes proposées.

Cavaliers, meneurs d’attelage mais également marcheurs, joggeurs ou cyclistes puisque le projet est ouvert à toute personne pratiquant les sports de pleine nature se sont inscrits au préalable, pour une ou plusieurs journées.

Le départ a eu lieu le 21 juillet. Carole Di-Nardo s’est chargée d’encadrer les neuf premières étapes, partant d’Aubure dans le Haut-Rhin pour traverser le Bas-Rhin, les Vosges, la Meurthe-et-Moselle et finir à Rhodes, en Moselle, le 29 juillet.

Carole Di-Nardo est une cavalière transfrontalière au long cours. Elle chemine seule avec deux chevaux dont un de bat. Elle est une des rares femmes à pratiquer la randonnée en autonomie.

Elle a passé le relais à Bernard Seichepine qui est retourné en Meurthe-et-Moselle et dans les Vosges, poursuivant par la Haute-Marne et l’Aube et finir à Montier-en-Der, jeudi 10 août. Cependant, comme son cheval boitait, il n’a pas voulu prendre de risque et a laissé sa place à l’équipage de Marie-Françoise Morenvillez pour la dernière étape.

Bernard Seichepine est un cavalier solitaire spécialiste des longs raids en autonomie complète.

Marie-Françoise Morenvillez s’occupe de la route d’Artagnan au sein du Comité régional du tourisme équestre Grand Est pour la Haute-Marne et l’Aube.

Puis Jean-Pierre Bouché et son épouse Nadine ont pris le relais. Le 12 août, ils sont partis en direction de la Marne qu’ils vont traverser durant huit jours avant de rejoindre les Ardennes pour les trois dernières étapes.

Jean-Pierre Bouché est un meneur à la fois de compétition et de longs raids. Ce champion de France a réalisé en attelage à quatre l’ensemble de la route d’Artagnan mais également plusieurs périples plus ou moins longs et lointains, comme celui d’une quinzaine de jours en Roumanie, à la découverte des Roms, ou bien un autre qui l’a conduit en Mongolie.

De notre correspondante Corinne Loccidal