Le syndicalisme en question avec l’IUTL
Vendredi 16 février, l’Institut universitaire du temps libre invitait à une conférence sur l’histoire du syndicalisme en France. Guy Delabre chargé de cet exposé a relaté l’origine du syndicalisme qui remonte à 1884 avec la loi Waldeck-Rousseau favorisant la création de syndicats, abrogeant la loi Le Chapelier de 1791 qui n’autorisait pas les organisations ouvrières, les rassemblements divers, les corporations et le compagnonnage.
Devant une assemblée à l’écoute, le conférencier a développé les racines historiques des syndicats dans ses grandes formes réformistes ou révolutionnaires, généralises ou catégorielles.
Dans un contexte répressif, la résistance émerge avec l’entrée dans la clandestinité de la revendication ouvrière. On y voit alors les premières formes collectives de résistance par les compagnonnages et le secours mutuel.
Pour la seconde moitié du XIXe siècle, l’étau se desserre par la loi de 1864 sur le droit de grève qui ensuite donnera naissance aux premières fédérations syndicales et aux bourses du travail. Plusieurs syndicats vont voir le jour en 1895, création de la CGT, puis FO, CFTC en 1919, etc. Sud Rail prendra naissance suite à la contestation de 1995.
Une conférence bien menée sans considérations politiques, juste pour l’histoire, celle de luttes diverses au service de la classe ouvrière.
De notre correspondant Norbert Monzein