Le sommeil, c’est la santé !
Vendredi 10 novembre, salle Genest à Chaumont, 60 personnes ont répondu à l’invitation de l’association Santé éducation prévention sur les territoires. Avec le soutien de la MSA et du Conseil départemental, un spectacle débat sur le thème du sommeil était organisé.
La partie spectacle était animée par la compagnie parisienne Entrée de jeu, formée de Camille, Sylvain, Isabelle et Sophie. Dans la première scène, « dans les bras de Morphée », Rosine se réveille dans la nuit, elle est tentée de prendre un somnifère. Dans la deuxième, « comme on fait son lit, on se couche », le couple Edouard et Mélanie a des nuits agitées. Dans la troisième, « sommeil cassé », Pierrot est bénévole à la cantine, mais le manque de sommeil le rend acariâtre.
Une fois les trois scènes jouées, Camille propose au public d’interférer dans une seconde représentation des scènes. Ainsi Jacques Ecosse devient Etienne, ami qui entreprend de calmer Pierrot dans la scène numéro Trois. Janine, alias Etiennette, lui succède et propose à Pierrot d’aller à la pêche. Liliane, alias Charlotte a de bons conseils pour Rosine dans la scène numéro Un. Pour sa part, le couple de la scène Deux, Bernadette puis Suzanne, dans le rôle de Josie, ont quelques recettes à suggérer.
Pour dormir heureux, dormir caché
C’est alors que le Dr Eric Kariger, gériatre, a pris la parole. Que l’on soit « petit dormeur » à se contenter de six heures de sommeil ou « gros dormeur » habitué à ses douze heures, l’essentiel est de bien dormir sur un bon matelas, dans le noir, à l’abri du bruit. Oui mais, et si son sommeil, précisément, n’est pas automatiquement bon, que faire ? Le médecin a proposé des stratégies. Ainsi, on commence par corriger sa respiration. Ensuite, on évite de dormir à plat ventre. Enfin, et la recette de cette option-là est probablement la plus difficile à réussir, on évacue les sujets d’anxiété.
Le gériatre a encore indiqué une solution de dernier recours : les infusions naturelles. En soulignant qu’il fallait les préférer aux produits pharmaceutiques.
De notre correspondant Benoît Gruhier