Le Signe présente la musique des années folles
Musique. Le 19 mai dernier, Fugue à l’Opéra proposait le troisième volet de son programme “Au carrefour des musiques”. L’événement est organisé en partenariat avec Arts Vivants 52 et le Signe, où avait lieu la conférence menée par Etienne Kippelen.
Sur le thème des années folles en musique, le conférencier a développé l’étonnante variété de styles musicaux contemporains de l’entre-deux guerres, de 1920 à 1940, en France comme en Europe. Il a présenté le néoclassicisme, les musiques américaines et un développement sur les avant-gardes et le modernisme.
Marie Henry Bianchi, présidente de Fugue à l’Opéra, s’est félicitée de ce partenariat tout comme Remy Sabran, d’Arts Vivants 52. A la vue de l’intérêt de certains pour ce genre de manifestation, cette initiative devrait se poursuivre.
Etienne Kippelen a ensuite conduit le public sur les parcours de différents compositeurs, entrecoupés d’extraits musicaux. Précurseurs du néoclassicisme, Claude Debussy (1908), Maurice Ravel, Serge Prokofiev et Igor Stravinsky inspirèrent ensuite le groupe des six, dont Francis Poulenc et Mozart. Une époque où le clavecin moderne sera réhabilité.
Les musiques américaines feront leur apparition vers 1920 et tout de suite l’engouement sera total. En France, Igor Stravinsky avec “Ragtime”, en Allemagne avec Erwin Hindemith ou encore “Les danses pour piano » du cubain Ernesto Lecuona, seront parmi ceux qui ont ajouté à leurs musiques cette tendance favorisée par les voyages transatlantiques.
L’avant-garde et le modernisme suivront une évolution inéluctable avec l’usage des micro-intervalles, le bruitisme et les nouveaux modes de jeux.
De notre correspondant Norbert Monzein