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Le Secours populaire plus demandé que jamais

Les bénévoles et le salarié du Secours populaire ont pu discuté avec Christine Guillemy, le maire de Chaumont.

A l’occasion de l’inauguration de ses locaux, le Secours populaire de Haute-Marne a tenu à faire le point sur son activité avec Christine Guillemy, le maire de Chaumont.

Le Secours populaire de Haute-Marne a inauguré ses locaux administratifs ce mercredi 12 avril avec Christine Guillemy, le maire de Chaumont. Pascal Dehaese, son président, avait dû trouver un nouveau local parce qu’il ne pouvait plus occuper l’ancien, appartenant à Chaumont Habitat.

A l’occasion de cette visite officielle, les bénévoles et Jean-Michel, le seul salarié de l’association, en ont profité pour dresser l’état des lieux du Secours populaire et de son antenne de Chaumont. Cette dernière vient en aide à 1420 personnes, soit une augmentation de 8% au premier trimestre 2023 due notamment à l’inflation. En pratique, cette fréquentation se traduit par une trentaine de personnes les mardi et jeudi matin et jusqu’à 70 les après-midis, sans compter les colis d’urgence.

Secours populaire : aide d’urgence aussi

Pour cet hiver, 128 colis d’urgence ont été livrés dont 30 à des Chaumontais. En plus de ses activités de distribution classique, le Secours populaire organise également cinq tournées dont une à Chaumont. Celle-ci bénéficie à 15 Chaumontais dont trois au quartier de Saint-Aignan. Pour l’instant, cette initiative assez récente, bien qu’utile, n’attire pas les foules. Les bénévoles pensent que les gens ne font pas appel à eux par pudeur, par habitude ou parce qu’ils n’osent pas. « Pourtant on sait qu’ils sont en difficulté. Avec ces tournées, on peut prendre le temps de leur parler, ça leur fait du bien. Chez certains, il ne faisait que 13 degrés cet hiver ! », a constaté une bénévole.

Le Secours populaire, malgré les hausses de prix, arrive encore à s’en sortir. « On a eu peur car nos prévisions étaient à -25000 euros pour 2022, à cause des coûts de stockage et de livraison. Tout a augmenté. On a même renoncé aux produits frais et aux surgelés car notre budget a baissé de 20%. On finit avec un déficit de 2630 euros », note Pascal Dehaese, le président de l’association.

Et comme « il n’y a pas que le pain qui compte, le Secours populaire intervient aussi dans le domaine du sport, de la culture et des vacances, en venant en aide financièrement ou en proposant des tarifs avantageux. Tout récemment, l’association a aussi lancé l’opération « Copains du monde » avec les collégiens de Louise-Michel. Ces dernières correspondent avec un collège d’Abidjan, en Côte d’Ivoire et mettent en place des activités par eux-mêmes, notamment des jeux de société.

L.S.

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