Le salon Remp-arts reprend des couleurs
Le salon artistique Remp-arts, de retour après deux ans d’absence du 10 au 18 avril, a reçu près de 950 visiteurs. Une performance honorable aux yeux de l’organisateur, Jean-Claude Fourtier, néanmoins assombrie par l’absence de visite municipale.
Prise en chiffres bruts, la baisse peut sembler sensible. « Nous avons eu 947 visiteurs contre 1 200 lors de la dernière édition de Remp-arts en 2019 », annonce l’organisateur du salon artistique, Jean-Claude Fourtier. Rassemblant quelque 23 peintres, sculpteurs et autres photographes, l’événement s’est tenu, pour la première fois depuis deux ans – les deux dernières occurrences ayant été annulées en raison de la pandémie de Covid-19 -, du 10 au 18 avril inclus. Mais cette diminution s’explique, en réalité, par deux facteurs : « Nous avons eu cinq jours de moins, et l’amplitude horaire d’ouverture au public était également inférieure ».
Globalement, le retour est donc plutôt réussi. Jean-Claude Fourtier, qui n’a eu qu’une dizaine de jours pour véritablement préparer son salon en raison d’incertitudes matérielles sur sa tenue, dresse donc « un bilan plutôt satisfaisant car l’organisation a tout de même été compliquée ». La conférence de Raymond Decourcelles sur les cartes postales de Bussières-lès-Belmont (allant de 1920 à 1925) a, elle aussi, été particulièrement suivie. « Les artistes m’ont dit qu’ils étaient également très contents, pour moi c’est le plus important ! », conclut Jean-Claude Fourtier.
Du salon Remparts au salon Remp-arts…
Si elle ne présentait pas de thème particulier, cette nouvelle édition du salon Remp-arts proposait néanmoins un hommage au peintre langrois Jacques Taillard, disparu en 2019. Deux œuvres signées de sa main étaient prévues en exposition, comme annoncé par JHM Quotidien. Mais les visiteurs ont eu une bonne surprise d’en trouver une troisième, représentant une vue de Langres. « A la suite de l’article du journal, j’ai été contacté par la coiffeuse du salon Remparts, rue Boulière, qui m’a dit qu’elle avait un Jacques Taillard et qu’elle serait très heureuse de me le prêter pour l’exposition ! Je la remercie chaleureusement », explique Jean-Claude Fourtier.
Au final, la seule ombre au tableau a été de nature politique. « La sous-préfète s’est excusée car elle était absente cette semaine. Sophie Delong, l’ancien maire, est venue, tout comme l’évêque, Mgr de Metz-Noblat. En revanche, nous n’avons eu personne de la municipalité. Cela me déçoit beaucoup car nous animons quand même la ville depuis plus de 25 ans », indique Jean-Claude Fourtier. Qui tenait à faire part de son désappointement devant ce manque d’intérêt, avant de donner rendez-vous, il l’espère, pour 2023.
Nicolas Corté
n.corte@jhm.fr
