Le salon des ressources éducatives : un sans-faute
Ce mercredi 20 septembre, l’atelier Canopé organisait son traditionnel salon des ressources éducatives, un événement ouvert au grand public et prisé par la communauté éducative. C’est en effet un lieu où rencontrer de nombreux partenaires de l’Education nationale et des éditeurs de livres et de matériels scolaires. Il a régné à Canopé une belle effervescence toute la journée. D’autant que le rendez-vous a été rythmé par différents temps forts.
Dix partenaires associatifs ont pu longuement échanger avec les visiteurs, chacun présentant ses différentes ressources pédagogiques (parcours citoyen, mallette sur le harcèlement, éducation aux médias etc.).
Douze maisons d’éditions du 1er et second degrés ont participé à ce salon parcouru par une bonne centaine de personnes tout au long de la journée.
Les partenaires ont été mis en avant avec un jeu de piste à travers les stands qui a permis de gagner quatre « bookinou », cet appareil qui permet d’enregistrer des histoires avec sa propre voix. Autre temps fort et surtout ludique, Maryse Chrétien, la directrice de Canopé, avait eu l’idée d’organiser une dictée ouverte à tous. Une quarantaine de personnes se sont prêtées au jeu et, en maître d’école intraitable, Dominique Piot, a dicté le texte qu’il avait concocté pour l’occasion, truffé çà et là de quelques petits pièges. Originale, l’idée de la dictée pourrait bien faire des émules.
C. C.
Par ici la dictée
« Les feuilles vert orange de la canopée qui jouxtait Canopé apportaient une touche haut-marnaise au Salon des Ressources. Maryse avait anticipé l’événement : comme tous les mercredis matin, après avoir garé sa trottinette forgée à Nogent contre le rhododendron, elle avait ouvert les fenêtres de son bureau, en l’occurrence pour accueillir la lumière du levant sur le clavier de son MacBook. À nos dépens, la taulière avait intimé l’ordre express à un sbire du cru de préparer à dessein une pernicieuse dictée. Le fourbe, en chemisette fuchsia – l’abaya étant proscrite en ces terres laïcardes – avait exaucé l’injonction. Un vrai cauchemar ! J’envisageais lui faire ravaler son texte jusqu’aux amygdales. Il méritait une bonne correction. Elle commence maintenant ».