Le rugby à sept plus spectaculaire que le XV
Le rugby est loin d’être une discipline historique des Jeux olympiques. En effet, au début, c’est le rugby à XV qui était pratiqué lors des programmes des Jeux de 1900, 1908, 1920 et 1924 avant de que le monde de l’ovalie ne fasse son retour par la grande porte lors des JO de Rio en 2016 avec le rugby à sept proposé sous forme de tournoi féminin et masculin.
Une discipline spectaculaire comme le souligne le joueur de l’ECAC rugby Jérôme Lutz responsable et entraîneur de la sélection féminine plus de 18 ans Grand Est de rugby à sept. « Sur le plan technique, il y a plus d’espace à sept qu’à quinze. Le jeu est beaucoup plus rapide. La technique est très importante et il faut des qualités physiques. En général, les formats de jeu sont en moyenne de 2 x 10 minutes. Il y a un côté très spectaculaire et l’esprit est très sympa. Le rugby à sept est très formateur chez les jeunes. D’ailleurs, je pense qu’on devrait s’orienter sur ce type de rugby à l’avenir », explique Jérôme Lutz. Nul doute qu’à Paris, le rugby à sept devrait attirer les foules avec la présence pour ce tournoi olympique du capitaine du XV de France Antoine Dupont sacré en 2021 meilleur joueur du monde de l’année.
« C’est sûr qu’il va y avoir un effet Dupont. Le tournoi va être super médiatisé. On l’a vu récemment. Avec sa présence, l’équipe de France est montée sur la 3e marche du podium à Vancouver avant de s’adjuger la victoire à Los Angeles. Son apport est non négligeable comme au XV car il parvient à créer des situations grâce à sa lecture et à sa vision du jeu. »
Si comme le souligne Jérôme Lutz, les Fidji et la Nouvelle-Zélande sont les références en matière de sept, la France a des arguments pour décrocher une médaille au mois d’août prochain. « J’espère également que les filles glaneront une médaille. Elles en ont les moyens. »
Amateur ou non de ballon ovale, le rugby à sept risque fort de faire un carton à Paris.
R. R.