Le roi Nadal ne meurt jamais !

Le roi de la terre battue, Rafael Nadal, s’est qualifié pour une nouvelle demi-finale à Paris. Ce mercredi 1er juin, peu après 1 h 15 du matin, Il a éliminé le Serbe Novak Djokovic. Le 14e Grand chelem parisien de Rafa est en route.

C’était le choc XXL de ce tournoi de Roland-Garros. Novak Djokovic contre Rafael Nadal. Quarante et un titres en Grand chelem réunis. Treize coupe des Mousquetaires pour le Taureau de Manacor. Un vrai livre des records pour un dixième affrontement – sur 59 – sur l’ocre parisienne, avec un avantage de 7-2 pour l’Espagnol.

Il y avait des interrogations autour du champion espagnol. Le Majorquin, numéro 5 mondial, était gêné par son pied depuis quelques semaines, il s’est montré moyen lors de son succès, en cinq manches, contre Auger-Aliassime, en huitièmes de finale. Mais le roi de la terre n’en est pas moins un champion.

Si beaucoup le voyaient dominé par le Serbe, comme l’an passé, à Paris, en demi-finale, c’était mal connaître l’orgueil de l’Ibère. Durant le premier set, l’Espagnol, offensif, a maltraité le N°1 mondial. Avec des coups droits lasso dont il a le secret. Puis il a rapidement breaké pour mener 3-0. Déboussolé, le Serbe s’est réveillé, essayant de varier plus le jeu. Avec réussite.

Revenu à trois partout, le suspense était à son comble. Puis Nole a renversé une situation bien compromise en empochant la deuxième manche (6-4).

Puis le Taureau de Manacor reprend encore les devants (2-0, puis 3-1). Le roi de la terre battue domine toujours son sujet face à un Serbe dans les cordes et le Majorquin mène deux sets à un (6-2).

Deux balles de deux manches partout manquées

Au début du quatrième set, le Serbe s’agace, frappe le filet et le public ne tarde pas pour le siffler. Puis c’est au tour de Nadal de protester sur une annonce litigieuse. Et Djokovic prend cette fois les devants (2-0, puis 5-2). Après deux balles de deux manches partout manquées, Rafa se procure une balle pour revenir à 5-4. D’un coup droit meurtrier, il y parvient. Dans une ambiance de folie, malgré les températures fraîches, de la nuit Nadal recolle (5-5). Dans un Chatrier qui a choisi son camp : Rafa. Tout se joue au tie-break : Nadal prend encore une fois les devants (3-0). Sur une amortie manquée, l’Espagnol se procure cinq balles de match. Les trois premières sont sauvées, dont l’une sur un retour ravageur. A 6-4, Nadal termine d’un revers ravageur, peu après 1 h 15 ce mercredi matin. Après 4 h 12′ d’un nouveau chef d’œuvre, le roi de la terre a été encore stratosphérique.

Nicolas Chapon