Le rock qui revendique, le rock qui redonne vie
Le rock revendique. C’est son essence. Lorsqu’il se joue en festival, il redonne aussi vie, après deux ans de pandémie. Le premier jour du festival Rockalissimo, vendredi 10 juin – et sous le soleil s’il vous plaît – n’a arraché que de jolis sourires au public.
Le Jura invitait, sur ces deux jours de festival, les 10 et 11 juin. Et il a surtout ravi le public. Après deux ans de diète, difficile de savoir si la machine allait reprendre, pour Rockalissimo comme pour d’autres. On a désormais confirmation que la musique apporte une sacrée bulle d’air, redonne le sourire et, jouée en live, n’a pas son pareil pour rapprocher les âmes, perdues ou pas !
C’est à Diszident qu’est revenue la lourde tâche d’ouvrir les festivités. Simple, percutant, efficace. Puis le relais a été donné en ce vendredi aux Ramoneurs de menhirs. Deux heures de rock aux touches celtiques, de revendications aussi fortes que pleines d’humour. Puis place aux Haut-Marnais de Pray For Humanity… et un concert abrégé par manque de jus. Pas du groupe, mais de la fée Electricité. « Pas bien grave, relativisait l’un des membres du groupe ; ça arrive en festival. C’est le jeu ». D’autant que Pray allait revenir enflammer Rockalissimo pour clore les débats en ce premier jour.
Et que penser de Skip The Use. Aussi abordables que pros. Aussi talenteux que charismatiques. Et un show qui vaut énormément par la verve de Mat Bastard que par l’enchaînement de tubes que pas un spectateur ne serait incapable de reprendre. On aura apprécié, aussi, les Fallen Lillies et leur rock teinté de metal. C’était de bon augure, avant de voir arriver la seconde journée.
Texte et photos Christophe Bonnefoy