Le rêve éveillé de Rock in jazz
DANSE. Les danseurs de l’école de danse du club Léo-Lagrange, Rock’in jazz, sont montés sur la scène des Fuseaux pour leur gala annuel. Deux représentations, samedi soir et dimanche après-midi, ont fait voyager le public à travers les rêves doux et dansés d’un enfant.
Après « Casse-Noisette » par Infinidanse le week-end précédent, les Fuseaux mettaient à l’affiche « Il était une fois… », par Rock’in jazz, l’école de danse du club Léo-Lagrange, samedi soir et dimanche après-midi. Les responsables de la troupe ont opté pour une mise en scène originale puisque l’on retrouve un jeune danseur du club, Ismaël, qui joue également le rôle d’un petit garçon qui a bien du mal à s’endormir.
Le talentueux comédien, très à l’aise sur scène, donne la réplique à Sophie, qui joue le rôle de sa maman et qui va accepter « trois ou quatre histoires supplémentaires, pas plus, car demain il y a contrôle de maths ! », pour endormir son enfant. Place à l’imaginaire, et aux rêves. Hansel & Gretel, Cendrillon, Peter Pan, Aladdin ou encore le Chat botté (liste non-exhaustive) composent la première partie.
Les Petites sirènes, les Chaperons rouges (oui oui, il y en avait exceptionnellement plusieurs), les Trois mousquetaires ou encore Peau d’âne prennent le relais dans la deuxième. En tout, 20 tableaux pour laisser s’exprimer chaque catégorie de danseurs, des tout-petits aux adultes confirmés, à plusieurs reprises pour certains. Le rêve éveillé d’Ismaël, qui a emporté avec lui le public venu nombreux. Public qui a eu droit à un spectacle envoûtant, très coloré, avec de superbes décors (on pense au livre géant sur scène). Un petit exploit eu égard aux pépins qu’a connu le club cette année : en mars, le hangar où étaient stockés costumes et matériel avait pris feu et détruit 80 % de ce qui était déjà prêt.
Les petites mains actives du club et d’autres aides extérieures ont contribué à faire en sorte que tout soit prêt pour « Il était une fois… », ce week-end. En clôture de spectacle, Isabelle Delaunoy, présidente du club Léo-Lagrange et responsable de la section danse, n’a manqué ni de rappeler cet épisode, ni de remercier généreusement tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce gala.
N. F.