« Le renard de l’histoire » : l’invisible révélé
Le renard de l’histoire est une pièce théâtrale et chorégraphique. Elle invite à explorer d’autres réalités et à porter attention aux présences de l’invisible. Rendez-vous au Nouveau Relax vendredi 19 janvier, à 20 h 30 ou samedi 20 janvier, à 17 h.
Dans un dispositif quadri-frontal, le public est plongé dans un monde au climat changeant, composé de brouillard et de phénomènes sonores et lumineux, où le temps semble n’avoir plus de prise. Entre veille et sommeil, émergent peu à peu des formes, des présences spectrales, étranges somnambules déployant un rituel fait de déplacements, de tissus colorés et de chants à la simplicité entêtante.
Mystère, vraiment ?
« Le renard de l’histoire » explore la sensation de hantise, agence des énigmes, visite des images qui sont autant de traces déposées par le passé que de possibles visions d’avenir. Par définition, l’avenir est ce qui vient et que nous ne connaissons pas encore. Mais peut-être en savons nous déjà quelque chose. Peut-être est-ce déjà là, dans la fatigue de nos corps comme dans leur capacité d’invention.
« Phénomènes »
Le mot spectre désigne un fantôme, mais recouvre aussi un ensemble de phénomènes visuels, sonores, électriques… Issu du latin specio – regarder – il interroge la vision et les multiples climats qui nous composent. « Le renard de l’histoire » est l’exploration de ces visions, entre passé et avenir, d’un lointain à l’autre, comme autant d’invocations et de réminiscences. C’est aussi une expérience de la densité et de la délicatesse du temps.
En agençant une série d’images, la pièce tente d’activer ces fragments qui nous constituent, de pratiquer l’art de la mémoire et des potentialités. C’est aussi un appel, le désir d’éloigner les vieilles peurs et d’accueillir ce qui vient.