Nouveau Relax : “Le renard de l’histoire”, de sens et de surréel
Au Nouveau Relax, vendredi 19 et 20 janvier, “Le renard de l’histoire” s’est offert deux prestations devant un public bienvenu et bien présent. Au programme, un voyage surréel vers une monde alternatif, où les sens ont voix au chapitre et où l’ombre est maîtresse de la lumière.
Vendredi 19 janvier, 20 h 30. Au Nouveau Relax, le spectacle n’a pas commencé qu’un rituel prend place pour les quelque quarante personnes spécialement venues : on se dévêt, on se destitue de nos affaires et on se déchausse aussi, avant de gagner la scène même, spécialement aménagée, pour s’y installer. C’est là, tout le ton donné, sublime mise en bouche préliminaire à la performance, sinon derrière le rideau, venue tout droit d’un monde que l’on dira alternatif. Celle du “Renard de l’histoire”.
Conçue et mise en scène par Antoine Cegarra, la pièce-performance “Le renard de l’histoire” concentre, à elle seule, une effusion de noirceur, d’étrangeté, mais également de perturbation sonore et vocale. Face à la scène, où le spectateur y a sa voix et sa voie, le public n’y voit – presque – plus rien, entend très peu, est obligé de recourir à l’intégralité de ses sens. C’est là la recette d’une prestation visuelle et auditive réussie.
Folklore quand tu viens !
Signature symbolique de son intrigue et de sa trame, “Le renard de l’histoire” explore tout l’imaginaire horrifique des temps passés, à faire peur toute personne y faisant face. On y voit des ombres, des âmes trépassantes, des somnambules et même des fantômes. Et ce, au fil d’époques diverses, éparpillées en péripéties narratives et épisodiques, d’hier jusqu’à aujourd’hui, mais aussi jusqu’à demain. C’est là un éminent et permanent voyage spatio-temporel vers une certaine absurdité dont seul le spectateur en aura son interprétation libre. Troublant !
De notre correspondant Aldric Warnet