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Le recteur de l’académie de Reims à Froncles : « on est bien en ruralité »

Les élèves de sixième ont reçu les encouragements du recteur d’académie.

Rentrée scolaire. Olivier Brandouy, recteur de l’académie de Reims, était à 8 h ce jeudi matin à l’entrée du collège Marie Calvès de Froncles pour la rentrée des élèves de sixième. Il a salué un environnement humain et matériel propice à l’apprentissage des élèves.

Rentrée un peu mouvementée ce jeudi pour les « petits » sixièmes du collège de Froncles. Le recteur d’académie, Olivier Brandouy, avait choisi cet établissement du milieu rural haut-marnais pour faire la rentrée. « Je ne vous apprends rien en vous disant que j’aime beaucoup la Haute-Marne », confie-t-il.

Un nouveau préau qui valait bien le détour.

Il n’était pas seul. La préfète de Haute-Marne, Anne Cornet, le président du Conseil départemental, Nicolas Lacroix -qui vient chaque année à Froncles-, le sénateur Bruno Sido, l’inspecteur d’académie, Michel Fonné sans oublier le maire, Patrice Voirin participaient aussi à cette visite du plus petit collège de Haute-Marne, dirigée par Nadine Cordier.

Les élèves de sixième ont reçu les encouragements du recteur d’académie.

La dynamique principale défend depuis longtemps la nécessité d’offrir un environnement agréable et chaleureux aux élèves tout en les responsabilisant pour les aider à grandir et à s’épanouir.

Nathan et Esteban, deux élèves de troisième, ont accueilli par quelques mots les autorités. « Ce sont eux qui se sont proposés », a précisé Nadine Cordier. Et c’est dans un préau tout neuf, entièrement repeint, à l’acoustique feutrée incomparable à ce qui existait avant, agréablement meublé de tables hautes et de confortables banquettes que l’accueil s’est déroulé.

Nathan et Esteban ont accueilli les autorités.

A Froncles, le nouveau préau, où l’on peut travailler, jouer à des jeux de société et même faire du piano, valait bien ce détour. « Le collège doit être un lieu où on a envie de venir », ont bien résumé Nathan et Esteban.

Les mêmes chances partout

Et les petits collèges en Haute-Marne ne sont pas des établissements de seconde zone. « Nous continuons à investir, nous ne faisons pas de différence car nous souhaitons que les élèves aient les mêmes chances partout », a redit Nicolas Lacroix lors de la rencontre avec les élèves de sixième.

« Ici, vous avez la liberté de choisir votre avenir, votre vie », les a encouragés la préfète de Haute-Marne. « Dans cet établissement, il y a une très belle dynamique », a prolongé un peu plus tard le recteur d’académie insistant sur « les vertus » de ces petits collèges qui permettent aux enfants d’apprendre « dans les conditions optimales. » « On est bien en ruralité », a conclu Olivier Brandouy avant de prendre la route pour l’Aube.

C. C.

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