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Le programme alimentaire territorial à la carte en pays de Langres

Porté par le PETR du Pays de Langres, le Programme alimentaire territorial (PAT) vient d’être sélectionné sur deux appels à projet de l’Etat lui permettant de bénéficier de 500 000 € d’investissement et 100 000 € d’études.

«Le PAT, c’est faire en sorte que les gens mangent sains et des produits locaux. C’est une responsabilité de chacun», illustre Patricia Andriot, en charge du Programme alimentaire territorial (PAT) porté par le Pôle d’équilibre territorial du Pays de Langres (PETR).

Depuis quelques années, on constate une progression d’installations de producteurs locaux notamment en maraîchage bio. On en retrouve certains au sein de l’association Made in Pays de Langres. Des initiatives se développent. Ainsi, la première d’entre-elle et certainement la plus aboutie est la cuisine du collège de Prauthoy.

Soutenu par la volonté d’un homme, Hervé Simmonel, il a montré qu’il était possible de travailler avec des produits locaux dans une cuisine de collectivité, d’apporter de l’activité économique à ces producteurs et également de réduire le gapillage alimentaire. La cuisine du collège de Prauthoy est d’ailleurs le fanion du Programme alimentaire territorial.

Une seconde initiative est également régulièrement citée, c’est la cuisine de la Maison de Courcelles qui travaille également pour le centre scolaire de Saint-Loup-sur-Aujon.

Vanessa Chanca et Patricia Andriot pilotent le programme alimentaire territorial.

De leur côté, les représentants de la société civile du PETR, réuni dans le Conseil de développement territorial, planchent sur les conditions de travail d’une cuisine centrale à l’échelle du Pays. Ils se sont rendus dernièrement à Lons-le-Saunier afin de visiter celle qui est cité en exemple au niveau national (JHM du 9 juin).

Sept projets sélectionnés

Le potentiel de repas journalier en collectivité sur le territoire est estimé à 7 000, c’est un chiffre large qui comprend également l’hôpital. «Aujourd’hui, environ 500 sont produits localement», indique Patricia Andriot. Le PETR n’a pour l’instant pas tranché sur la question de l’utilité d’une cuisine centrale.

Toute les hypothèses sont sur la table

Patricia Andriot

«Toutes les hypothèses sont sur la table. On serait plus sur la diversité et pas forcément sur une cuisine centrale», modère-t-elle. C’est d’ailleurs l’objet d’une étude qui sera lancée en septembre qui doit définir un modèle économique pour arriver à capter et produire ces repas localement pour les collectivités.

Travail avec la Chambre d’agriculture

Dans ce cadre, il est nécessaire de connaître la capacité des producteurs locaux à répondre à des appels d’offres dont les volumes sont bien supérieurs à ce qu’ils ont l’habitude de produire. «Nous travaillons de concert avec la Chambre d’agriculture pour connaître la capacité de réponse du territoire», indique Patricia Andriot.

Lauréat

Le travail qui est actuellement entrepris a été remarqué. Le PAT est en effet lauréat de deux programmes de l’Etat renforcés par le Plan de Relance. Ainsi, une enveloppe de 100 000 € lui a été attribuée pour des études et le salaire de l’animatrice du PAT, Vanessa Chanca. Cela s’ajoute aux 500 000 € d’investissement perçus.

Les sept projets soutenus par le PAT

Cette enveloppe sera employée pour soutenir 7 projets dont deux portés par le PETR.

Ph. L.

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