Le président des Vieilles Boutiques du Nogentais ne décolère pas…
Suite à l’assemblée générale des Vieilles Boutiques du Nogentais, Michel Brocard, président et ancien maire de Nogent, a voulu communiquer à la fin de la séance sur le fait que le maire de la cité coutelière n’ait pas exercé son droit de préemption sur une boutique d’un ancien artisan nogentais.
« En début d’après-midi (mardi 18 janvier), j’ai appris une mauvaise nouvelle qui impacte le fonctionnement de l’association et son avenir. Le but de l’association est de sauvegarder quelques vieux ateliers dans la ville pour garder la mémoire des artisans et ouvriers nogentais, et en faire un circuit touristique complémentaire au musée de la ville.
L’an dernier nous avons restauré la boutique “à Jojo” et ses automates, et avons passé deux conventions de mise à disposition pour continuer l’action. Ce n’est pas une amicale de hobbyistes tournée vers eux-mêmes.
Parmi les boutiques intéressantes à cet effet, nous avions noté celle de M. Laurent, ciselier, où tout était encore fonctionnel d’une part et dont la situation entre la rue du Général-Leclerc et les services techniques de la Ville était idéale pour la visite touristique. Or d’après un adjoint au maire, cette boutique a été vendue depuis peu sans que la ville la préempte.
C’est une grosse déconvenue. Non seulement c’est une perte majeure pour le patrimoine de la ville mais aussi la preuve que la municipalité ne considère pas que la sauvegarde de ce patrimoine l’intéresse. Quatre adjoints au maire sont d’ailleurs adhérents à notre association.
Dans cette situation devons nous continuer notre action ? Est-ce que je devais déposer une demande de subvention pour 2022 ? Je rappelle que nous avons fonctionné jusqu’à présent sans subvention de la ville.
Je suis triste et découragé. J’informe dès aujourd’hui qu’à l’assemblée générale de 2023, année de renouvellement du bureau, je ne me représenterai pas ».