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Le potentiel éolien du village révélé aux élus

Logan Olivès, de la société Notus Energy, a dévoilé aux élus 
du conseil municipal le potentiel éolien du village de Curel.

A l’occasion de la réunion du conseil municipal de vendredi 21 octobre, à la mairie, un chargé territorial de la société privée Notus Energy a présenté aux élus le potentiel éolien du village.

La société Notus Energy, filiale française d’un groupe allemand, se prévaut d’une bonne vingtaine d’années d’expérience dans le domaine de l’énergie éolienne, mais d’une pratique plus récente dans l’industrie photovoltaïque. Son chargé territorial, Logan Olivès, a rencontré les élus curellois avec l’aval de la communauté d’agglomération de Saint-Dizier, Der et Blaise. En concertation avec le maire David Colin, ce spécialiste a déterminé un secteur favorable à l’implantation d’un petit parc éolien sur les hauteurs du village, à 329 m d’altitude, au lieu-dit “Le haut de la Cherme”, à proximité de la ferme Saint-Antoine.

A l’origine, quatre éoliennes ont été envisagées, mais, du fait des contraintes liées à l’activité aéronautique de la base aérienne 113, seules trois machines demeurent possibles. Au cas où un tel projet aboutirait, dans cinq années au minimum, Notus se chargerait intégralement de la conception du parc, de son exploitation, puis de son démantèlement intégral au bout de 20 ou 30 ans. A ce sujet, Logan Olivès a précisé que son entreprise démantèle à 100 % une installation obsolète, y compris le béton qui est recyclé, à moins qu’un second projet succède au premier. Selon ce responsable, la commune possède justement des parcelles de terrain sur le lieu envisagé, ce qui permettrait d’inclure au moins deux éoliennes, peut-être même les trois, en territoire communal. Un tel scénario, exceptionnel, entraînerait un revenu d’environ 40 000 € par an pour la municipalité, par l’intermédiaire des taxes et loyers, avec également des retombées financières pour l’exploitant agricole. Les élus sont appelés à réfléchir avant toute décision, tandis que d’autres rencontres avec les représentants de Notus sont prévues.

La concertation est primordiale

En cas d’accord, des réunions publiques seront programmées ainsi qu’une concertation avec chacun des habitants pour un maximum de transparence. Trois années d’études par des cabinets spécialisés indépendants sont nécessaires, à propos de la météorologie locale, de l’impact environnemental et acoustique. Par la suite, la préfecture aura deux ans pour accepter le projet, le modifier éventuellement, ou le réfuter. Les éoliennes envisagées sont d’une hauteur de 150 à 180 m suivant les études, pour une puissance de quatre mégawatts unitaires, soit douze mégawatts globaux. La machine la plus proche du village sera érigée à 1 km des premières habitations, soit le double de la zone de sécurité imposée. Des travaux de raccordement sur transformateur électrique sont à prévoir, ainsi que l’aménagement d’un chemin d’accès. Enfin, des possibilités de financement participatif et d’autres avantages seront proposés à la commune, avec une baisse sensible des factures d’électricité des Curellois.

Un groupe international

Le groupe Notus Energy est présent en divers pays d’Europe, au Mexique et en Amérique du Sud. Son siège français se situe rue de Rennes, à Paris, avec des agences dans des villes de province. Logan Olivès, chargé territorial de la société, a précisé que sa société n’installe des parcs solaires photovoltaïques qu’en des lieux impropres à d’autres activités. Quant à son personnel ukrainien, il a été placé en sécurité sur le territoire allemand du fait de l’actuelle guerre avec la Fédération de Russie.

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