Le Pluih suscite des questions en réunion publique
Document de référence en matière d’aménagement, le Pluih (Plan local d’urbanisme intercommunal) a été au centre de la réunion organisée mercredi 16 novembre à la salle de La Zouille. Les discussions ont été nombreuses notamment autour de la densité urbanistique.
Projection pour le territoire à l’horizon 2030, le Pluih a franchi une nouvelle étape avec la réunion qui s’est tenue à la salle de La Zouille durant laquelle ont été présentées certaines propositions quant à l’aménagement de l’habitat. Après un rappel de l’historique du Pluih, successeur des programmes locaux d’urbanisme (PLU), le débat s’est dirigé sur les orientations pour le territoire du Grand langres.
C’est ainsi que les intervenants du cabinet en charge de ce dossier ont rappelé que le Pluih établit à l’échelle de l’EPCI le projet global d’urbanisme et d’aménagement tout en fixant les règles générales d’utilisation du sol sur le secteur considéré. Ce nouveau Pluih qui s’appliquera sur toutes les communes du Grand Langres va les doter d’un document urbanistique pour celles qui n’en avaient pas, permettra d’élaborer un projet de territoire tenant compte des spécificités et de prendre en compte les enjeux de biodiversité.
Une densité qui interpelle l’assistance
Après que les objectifs du document aient été rappelés, les échanges ont été nourris à mesure que les différents quartiers de Langres intégrés au Pluih étaient montrés. L’attention de l’assistance a notamment été exacerbée au moment où la carte du secteur autour de la gare a été affichée. En effet, les personnes présentes n’ont pu que constater que la densité envisagée à travers le plan d’urbanisme était pour le moins conséquente.
C’est notamment la mise en constructibilité d’une parcelle à Saint-Gilles qui a amené le plus de réactions puisque sur le schéma présenté lors de cette réunion, ce ne sont pas moins d’une trentaine de logements qui étaient matérialisés sur cet espace. Une densité qui a suscité des inquiétudes de la part de bon nombre de personnes. Expliquant qu’il s’agissait d’une projection par rapport aux nombres de logements potentiels réalisables sur Langres sur les 15 prochaines années dans le respect des règles du Pluih et du Scot, les intervenants ont voulu rassurer l’assistance.
Ils ont souligné que des registres de concertation allaient être mis à disposition dans les mairies du Grand Langres mais aussi au siège de l’Intercommunalité. Ces registres ont vocation à recueillir les suggestions et remarques des habitants. Ces derniers à l’instar des commentaires formulées lors de la réunion ce mercredi 16 novembre pourront par exemple s’exprimer sur la question des objectifs de constructions neuves pour Langres qui s’élèvent à 295 en 15 ans.
P. G.