Le “Pentagliss” tombe à l’eau
EQUIPEMENT. Le Grand Langres est finalement contraint de renoncer au projet d’installation d’un “Pentagliss” (toboggan géant) à Aqualangres pour des raisons budgétaires. En lieu et place, un réaménagement extérieur est désormais à l’étude.
L’équipement était prévu dès les orientations budgétaires de l’intercommunalité du Grand Langres en 2022. A cette époque, décision avait été prise de prévoir la construction d’un “Pentagliss” (c’est-à-dire une structure de toboggans géants) au sein d’Aqualangres. Cet aménagement, très prisé dans nombre de centres aquatiques, était vivement espéré, depuis plusieurs années, par les plus jeunes Grand-Langrois. Une forte plus-value, en termes aussi bien ludiques que touristiques, était notamment espérée.
Las, la mise en place du “Pentagliss” ne s’effectuera finalement pas. Dominique Thiebaud l’a confirmé à jhm quotidien : « Cela ne pourra pas se faire pour des raisons financières ». Le vice-président de la communauté de communes, notamment en charge d’Aqualangres, a pris une douche froide à la vue des estimatifs : « On avait commencé à tabler sur 400 000 euros environ. Au final, on était à 700 ou 800 000 euros. Objectivement, cet investissement n’est pas supportable financièrement pour le Grand Langres ». Dominique Thiebaud ne cache d’ailleurs pas sa surprise : « Je ne pensais pas que ce serait autant… ».
Le Grand Langres effectue donc une réorientation stratégique. Le choix a été opéré de privilégier un aménagement extérieur, qui n’avait jamais été réellement réalisé jusqu’alors. Les abords d’Aqualangres se résument, en effet, à un parking et à de la verdure. « Nous avons préféré nous orienter vers un autre projet, qui est en cours de réflexion. Nous voulons installer des jardins extérieurs, avec, notamment, des jeux, ou encore des structures gonflables. L’idée serait d’avoir un espace ludique, mais également d’agrément », souligne le vice-président Thiebaud.
Dominique Thiebaud insiste sur le fait qu’il s’agit, pour l’heure, d’un projet qui, le cas échéant, ne verra pas le jour avant 2025. « Nous allons d’abord, prtobablement, lancer une étude », conclut-il.
N. C.