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Le passé bieslois à l’honneur

Dominique accueille le public tout les mois de juillet et de septembre.

Le musée de la tour du château, à Biesles, retrace la vie passée des Bieslois de 1880 à 1950 à travers des centaines d’objets représentatifs. Ouvert tous les week-ends et jours fériés de l’été et jusqu’à septembre inclus, le site est gratuit. En y entrant, chacun peut faire comme il lui plaît : visiter librement ou demander des explications au guide, généralement Dominique.

Surtout que le musée paraît petit mais ne l’est pas du tout. Trois niveaux sont accessibles à la visite, de la cave et jusqu’au premier étage. Il faut dire que le musée existe depuis 1994. Il a été créé à l’initiative de Ginette Beaufumé, amoureuse du passé. En 2014, l’association des Amis de la tour prend le relai et fait évoluer le musée. Un grand tri est effectué et les articles sont mieux mis en valeur.

Trois artisanats du passé sont principalement mis à l’honneur : la ganterie, la coutellerie et la saboterie. On y retrouve les outils et objets que les ouvriers utilisaient au quotidien. Ainsi, on apprend par exemple que la ganterie Descharmes de la commune comptait jusqu’à 200 salariés jusqu’en 1957, sur place ou à domicile. « Beaucoup travaillaient de chez eux et devaient louer les machines pour coudre. 1.5 franc par mois la machine à gants et 2.5 francs par mois la machine à coudre. Ils étaient payés 2.5 francs pour une douzaine de gants produits », explique Roger Gault, secrétaire et passionné de l’association. Le musée possède plusieurs exemplaires de gants, de machines, de ciseaux…

Travail et quotidien du passé

A la cave, le travail des lavandières est mis en avant avec une petite reconstitution et des affaires récupérées dans le village. Le linge était en lin, en coton ou en chanvre et était d’abord plongé dans de l’eau bouillante, toute la nuit, avec du bleu de méthyle pour raviver le blanc, avant d’être lavé à la source.

Ce musée est également un antre pour les objets et vêtements de la vie quotidienne de l’époque : tenue de communiante de 1900, dinettes, jouets d’antan, bonnets de servante de 1787 et de 1793, écritoire et livres pour l’école, barates à beurre, chaussures de l’ancienne doctoresse du village, landau fabriqué à Fayl Billot, trotteur des années 1900 fabriqué à avec une roue de brouette, chapeau de 1882, stéthoscope de 1900… On y apprend même que les Américains ont créé à Biesles une école d’interprètes de 1917 à 1919. Une véritable plongée dans le passé, pas vraiment si lointain.

Laura Spaeter

l.spaeter@jhm.fr

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