Le parcours de la flamme olympique dévoilé le 23 juin

Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux olympiques Paris 2024, et Franck Leroy, président du conseil régional Grand Est, ont tenu une conférence de presse conjointe, mardi 16 mai, à Paris. 

A près de 500 jours de l’événement, l’élu champardennais a souligné la « mobilisation jamais vue » dans la région pour le préparer : 180 collectivités, 87 centres de formation, soit plus de 200 équipements mobilisés, en particulier pour l’accueil des délégations. Franck Leroy a cité notamment un gymnase dédié à l’escalade en cours de construction à Troyes et qui sera livré le 15 juin 2023.

Six jours dans le Grand Est

Concernant le relais, six départements du Grand Est sur dix – la Communauté européenne d’Alsace, la Moselle, l’Aube, la Marne, la Meuse et la Haute-Marne – se sont positionnés pour voir passer la flamme, à raison d’un jour par département. Les organisateurs n’ont souhaité dévoiler aucun nom de commune où elle transitera. 

Gustave Mounier, le premier athlète haut-marnais

Il a donné son nom à la salle de gymnastique de Chaumont. Mais il y a une erreur de prénom, comme nous l’avons vérifié dans la presse de l’époque : c’est bien Gustave (et non Gaston) Mounier qui, en 1908, a participé aux Jeux olympiques de Londres. Le Chaumontais est, à notre connaissance, le premier Haut-Marnais à concourir dans cette compétition internationale dont la première édition contemporaine remonte à 1898.

Né à Chaumont en 1887, Gustave-Louis Mounier exerçait la profession de mégissier.  Sociétaire de La Chaumontaise, il a obtenu un prix en 1907 lors d’un concours à Clermont-Ferrand. Puis, en juin 1908, il s’est distingué au concours athlétique de Troyes, ce qui lui a permis d’être qualifié pour les JO anglais. L’épreuve de barres parallèles à laquelle il a concouru s’est déroulée en juillet, il a terminé 38e sur 98. 

La carrière sportive du Chaumontais est brève. Appelé en 1908 au service militaire, engagé cinq ans plus tard dans l’infanterie coloniale, Gustave Mounier est décédé de maladie au Maroc le 10 décembre 1913, à l’âge de 26 ans.