Le paradis des bibliophiles se prépare
La traditionnelle et annuelle foire aux livres de la section locale d’Amnesty International se déroule samedi 15 et dimanche 16 octobre à la salle des fêtes. Les visiteurs pourront se procurer des ouvrages à moindre coût tout en découvrant le rôle de l’association.
Les amoureux des livres, habitant aux alentours de Chaumont, le savent. La foire aux livres d’Amnesty International a été décalé cette année. Habituellement, elle se tenait le premier week-end de septembre à la salle des fêtes. Cette fois-ci, le lieu reste le même mais la date change, pour des questions de disponibilité de la salle. Rendez-vous donc samedi 15 et dimanche 16 octobre devant des milliers de livres et d’ouvrages de genres différents.
Voilà une autre chose qui ne change pas. Amnesty International a encore des centaines et des centaines de livres à proposer à son public. La structure fonctionne essentiellement avec des dons et, ces derniers mois, les donateurs ont été très généreux. Ainsi, le public aura un choix gigantesque à la salle des fêtes. Les polars, que ce soit en poche ou en grand format, seront présents en très grande quantité, tout comme les livres pour enfants.
D’autres genres seront aussi disponibles : fonds local, espace nostalgie mais aussi du pratique comme la cuisine, ou les voyages et même la politique. Et il ne faut pas croire non plus que les livres sont tous anciens et en mauvais état, au contraire. Amnesty International a reçu une belle quantité d’ouvrages en très bon état dont certains même récents.
Quant aux prix, ils sont mini car le but est que chacun puisse se faire plaisir sans trop dépenser. C’est d’ailleurs pour cette raison que les amoureux des livres apprécient tant les foires de ce genre. Ils peuvent se procurer de nombreux exemplaires sans en avoir pour une somme folle. Un plaisir qu’ils ne boudent pas et qu’ils couplent facilement, dans l’année, avec l’achat d’ouvrages neufs en librairie.
Parsemée d’ouvrages
Ceux qui ne connaissent pas encore cette foire aux livres seront prévenus : il vaut mieux qu’ils se déplacent avec des sacs ou des valises pour emporter tous les livres qu’ils auront choisi d’acheter. Il n’est d’ailleurs pas rare d’apercevoir des clients passer des heures entre les rayonnages de la salle. Il faut dire que, pour l’occasion, la salle des fêtes est parsemée d’ouvrages.
Ces derniers sont disposés sur des tables, par genres, ou bien sous les meubles. Si on cherche la perle rare, il vaut donc mieux venir tôt et fouiller. Sinon, il suffira de venir laisser traîner ses mains et ses yeux sur tout ce qui est proposé.
Les ouvrages sont si nombreux que les bénévoles de l’association ont procédé à un tri pendant des semaines. A noter qu’il sera encore possible de leur donner des livres en don jusqu’à samedi 15 octobre. Ainsi, tout au long de la journée, les membres de la structure pourront les ranger et les proposer directement à la vente avec les autres. Après samedi et comme pour le reste de l’année, les Chaumontais pourront se rendre directement à la boutique “Artisans du monde”, place des Halles. Cette dernière est partenaire et recueille les dons pour Amnesty International.
Laura Spaeter
La foire aux livres est ouverte samedi 15 octobre de 10 h à 19 h et dimanche 16 de 10 h à 18 h à la salle des fêtes.
Pour Amnesty International
Cette foire aux livres est le seul événement de l’année organisé par la section locale d’Amnesty International. C’est aussi l’occasion pour ses bénévoles de faire connaître la structure. Ainsi, à l’entrée de la salle des fêtes, les visiteurs pourront prendre connaissance et signer des pétitions de l’association. Pour l’occasion, Adeline Marques, la nouvelle présidente, en a choisies six, diverses par leurs causes et par leur emplacement géographique.
La plus actuelle concerne la Coupe du monde de football 2022 qui se tient au Qatar. Il est aussi demandé une enquête sur la mort de quatorze manifestants au Sénégal, l’abandon des accusations visant Julian Assange, la libération d’une journaliste chinoise ayant enquêté sur la Covid, l’arrêt de la reconnaissance faciale dans les villes et de revoir la condamnation à mort d’un Américain.