Le padel, un côté ludique
Lundi 31 juillet, je me suis rendu à Saint-Dizier pour tester le padel, un “mix” entre tennis et squash. Avec Nicolas Vial et sa fille Carmelle, respectivement moniteur depuis de longues années au club du COSD-TCB et meilleure joueuse de tennis du département (classée “0”), avec un collègue, nous sommes allés tester cette discipline en vogue (34 000 joueurs en février en France, un chiffre qui a doublé en un an).
Dans une cage en verre, le but du padel est de mettre les adversaires – cela se joue uniquement en double – loin de la balle spécifiquement conçue pour la discipline. A très haut niveau, cela va très vite. Moins ce lundi. Forcément, le fait de jouer au tennis est un avantage. Mais il y a une période d’adaptation, notamment au contact avec la raquette à trous, qui apporte légèreté et confort.
Le plus dur, pour un tennisman, est de laisser passer la balle pour qu’elle tape la vitre, avant de la reprendre de volée. On débute comme de coutume par un échauffement, avec une prise de repères dans cet endroit beaucoup plus petit qu’un court de tennis, avec du gazon synthétique et du sable sous nos pieds, ce qui est assez agréable. Le service est aussi différent, avec un rebond avant de taper. Forcément, quand on se retrouve face à la championne du Grand Est et un joueur qui pratique régulièrement, c’est compliqué.
Savoir jouer avec la vitre
La première chose à savoir est que la force ne donne pas l’avantage au padel. Il faut avant tout faire jouer les adversaires et viser proche des vitres ou du grillage pour les mettre en difficulté. Quand on sert, on va au filet prendre le contrôle de l’échange. Quand on retourne ou qu’on lobe, on reste au fond du terrain. Le vent est aussi un élément à prendre en compte car il y en avait pas mal ce jour-là. Une fois la partie terminée, on décide de panacher les équipes. C’est forcément beaucoup plus serré, avec pas mal d’échanges, et l’on prend vite du plaisir. A la fin, et même au changement de côté, la bouteille d’eau n’est pas de refus car il fait être dynamique en permanence, notamment au niveau des petits pas. Le club bragard compte deux padels découverts. Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez découvrir ce sport complet et ludique, qui nécessite moins de technique que le tennis.
Nicolas Chapon