Le nouveau maire de Bologne sera élu ce 8 mars
Ce mardi 8 mars, à partir de 18 h 30, le conseil municipal de Bologne élira son nouveau maire. Il succèdera à Francis Hasselberger qui a démissionné de ses fonctions et du conseil. Même si deux noms reviennent régulièrement, les élus veulent s’appuyer sur toutes les compétences.
Fin février, Francis Hasselberger a démissionné de ses fonctions de maire de Bologne (et du conseil municipal) après 23 mois de tensions au sein de sa majorité. Ce mardi 8 mars, les 19 élus de la commune vont se trouver, parmi eux, un nouveau maire. La séance sera présidée par Jean-Marie Jourde, le premier adjoint.
Dans un premier temps, le conseil aura en charge d’accueillir le suppléant pour compléter le conseil. Viendra ensuite le temps de l’élection à proprement dit. Deux têtes se dégagent dans l’équipe. Celles de Maxence Lemoine et Denis Dormoy se démarquaient lors des échanges houleux avec l’ancien maire.
Maxence Lemoine précise, malgré tout, tout en espérant une grande cohésion et un travail d’équipe, que « homme providentiel n’existe pas. Après 23 mois d’inaction, seul le groupe soudé peut sortir la commune de l’ornière. Il reste quatre années pour imaginer des choses et reprendre ce qui était programmé ».
Changement de fonctionnement au conseil municipal de Bologne
Mais, au-delà du maire qui sera élu, l’architecture même du conseil est appelée à changer. Les élus ne veulent pas tomber dans le travers qu’ils ont dénoncé soit le manque d’écoute, les décisions unilatérales et l’inaction. Ils ont prévu, au préalable, des discussions au sein de l’équipe élargie.
Maxence Lemoine est très clair en la matière : « Nous regarderons qui est le mieux placé mais nous ferons entrer de nouvelles compétences tout en conservant les anciennes parmi les adjoints. Il en va du devenir d’un chef-lieu de canton, de la troisième commune de l’Agglo et d’une vice-présidence de cette même Agglo ».
Quant aux sujets qu’ils devront traiter, ils sont multiples et variés avec les travaux de la médiathèque, l’assainissement, le départ des Forges, le programme « Petites villes de demain » et la réhabilitation de locaux. L’urgence sera néanmoins de prendre connaissance de la réalité du budget et, d’ailleurs, d’en voter un pour 2022.
Frédéric Thévenin avec notre correspondant Robert Costanza