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Le nouveau départ

Le groupe chaumontais doit retrouver son enthousiasme de début de saison. (Photo : A. Brousmiche)

Mercredi 29 décembre, les volleyeurs de Ligue A seront déjà de retour sur les terrains pour reprendre le fil de la saison et entamer la phase retour du championnat. Si le classement a déjà dessiné une première hiérarchie, la densité de cette compétition peut encore laisser place à de nombreux bouleversements.

1. Tours (34 points). Les Tourangeaux ont réussi une première partie de saison quasi-parfaite. Si l’on excepte le petit et seul accroc rencontré à Sète (défaite 3-0), l’équipe de Marcelo Fronckowiak a réalisé un sans-faute. Avec douze victoires en championnat et quatre en coupe d’Europe, l’équipe tourangelle occupe logiquement la première place du championnat. Reste à savoir comment le collectif va digérer les départs de son duo de réceptionneurs/attaquants : Kamil Baranek et Zouhair El Graoui partis cet hiver. Pour compléter son nouvel effectif, le leader actuel a fait appel à un “pointu” brésilien, Geraldo Graciano Da Silva, et à l’Argentin Luciano Palonsky, de retour en Ligue A, après sa belle saison à Tourcoing l’an passé. L’équipe repartira-t-elle sur la même dynamique ? Voilà la première interrogation posée pour cette reprise.

2. Narbonne (31 points). Les Audois possèdent assurément l’un des effectifs les plus homogènes de ce championnat. Ils l’ont prouvé notamment lors de la fin de la phase aller, en parvenant à garder le rythme de haut de tableau, malgré les blessures de deux de leurs plus importants joueurs titulaires : le “pointu” Araujo et son capitaine argentin Zanotti. Les hommes de banc ont prouvé leur potentiel et sont aujourd’hui prêts à continuer l’aventure sur un rythme échevelé. D’autant que l’équipe va reprendre la compétition avec son attaquant brésilien désormais de retour. Les hommes de Guillermo Falasca n’oublient pas qu’ils possèdent également une voie royale, sur le papier, en coupe d’Europe (Challenge cup) pour aller loin… très loin.

3. Sète (30 points). Indéniablement l’équipe la plus en forme de cette fin d’année 2021, l’Arago ne risque pas d’avoir perdu beaucoup d’influx lors de cette (très) courte coupure. Les Sétois, qui restent sur deux performances non négligeables (victoires sur Tours et Chaumont en trois sets secs), ne peuvent plus se cacher et font désormais figure de prétendants au titre final en Ligue A. Pour cela, ils devront cependant se montrer aussi tranchants loin du Barrou (défaite à Narbonne et Montpellier) et surtout espérer que les blessures épargnent leurs individualités, car le banc est peut-être moins fourni que chez les autres “ténors” du groupe.

4. Chaumont (24 points). Après un départ-canon et l’obtention du premier titre de la saison, en remportant la Supercoupe face à Cannes (3-0), les Haut-Marnais ont paru s’essouffler en cours de route. A l’heure de reprendre la compétition, le CVB 52 reste sur cinq défaites en six matches (toutes compétitions confondues), dont notamment une élimination en coupe d’Europe face aux Roumains de Galati qui a certainement pesé dans les têtes cévébistes. Aujourd’hui, l’équipe, qui ne subira aucune modification durant cette trêve hivernale, doit absolument retrouver un mental d’acier pour gommer la pression qui a semblé l’accabler ces dernières semaines.

5. Montpellier (24 points). Avec déjà un match en moins (contre Paris lors de la 13e journée pour cause de Covid), les Héraultais peuvent potentiellement prétendre aujourd’hui au “dernier carré”. Donnée comme principale favorite pour le titre après son recrutement à l’intersaison, l’équipe languedocienne a cependant subi la blessure de son jeune attaquant tricolore, Théo Faure, qui a quelque peu ralenti sa progression. Mais les Montpelliérains, habitués au sommet du classement depuis quelques saisons mais trop tendres en “play-off”, ont certainement compris, aujourd’hui, que l’essentiel n’était pas de finir premiers de la saison régulière. L’objectif est plus lointain.

Les Montpelliérains possèdent certainement l’un des plus beaux effectifs de Ligue A cette saison. (Photo : A. Brousmiche)

6. Nice (18 points). L’écart est déjà important entre le “club des cinq” du haut de tableau et les Niçois. Pourtant, ces derniers, après des années passées difficiles, ont semble-t-il trouvé un effectif plus en rapport avec de nouvelles ambitions. Longtemps en début de saison, les Azuréens ont prouvé leur valeur sur des matches accrochés mais qui se soldaient par des défaites. Depuis quelques semaines, ils savent désormais transformer ces combats en victoires. Nice reste un “challenger” très crédible.

7. Paris (17 points). Egalement handicapé par le match reporté face à Montpellier, Paris est pourtant monté en puissance au fil des journées. La perte de son “pointu”, Ibrahim Lawani, durant quelques matches, lui a fait prendre un peu de retard comptable, mais sur le terrain, le collectif parisien montre de solides prétentions et une formation de plus en plus équilibrée et efficace. Le “Top 8” n’est pas une utopie pour le club de la capitale, qui rêve de retrouver un peu de hauteur et de prestige, après ses dernières années difficiles et une rétrogradation en Ligue B lors de la saison 2018/2019.

8. Tourcoing (17 points). Les Nordistes présentent l’une des plus grandes incompréhensions de cette phase aller. Considéré comme l’une des équipes potentiellement armées pour le haut de tableau, Tourcoing a raté sa première partie de saison, cumulant les défaites et retardant, par la même occasion, la cohésion d’un groupe pourtant flatteur qualitativement sur le papier. Les Tourquennois se sont ainsi laissés distancer lors des huit premières journées, avant de redresser un peu la barre. Mais la défaite face à Poitiers (3-0, 11e journée) démontre que le mal n’est pas encore totalement éliminé. La lutte s’annonce désormais serrée pour gagner la qualification en “play-off”, avec d’autres rivaux aux dents longues et aiguisés.

9. Le Plessis-Robinson (17 points). C’est la bonne surprise de cette phase aller ! Le promu francilien qui n’était déjà pas attendu à pareille fête la saison dernière pour son accession, continue de surprendre. Grâce à un recrutement malin et à une structure solide autour de bénévoles investis et depuis longtemps au club, les “hiboux” font les gros yeux et s’offrent quelques “coups” intéressants et précieux, surtout dans leur petite salle bondée à chaque rendez-vous : rafraîchissant !

10. Nantes-Rézé (16 points). Typiquement l’équipe de “milieu de tableau” qui, pour gagner sa place en “play-off”, doit absolument remporter les rencontres à sa portée pour palier les défaites contres des adversaires qualitativement supérieurs. Malheureusement, le moindre faux-pas dans ce “ventre mou” de cette Ligue A très homogène se paie cash, expliquant en partie le classement nantais après des défaites face au Plessis, Paris, Cannes ou Nice, que la belle performance face à Sète (succès 3-2, 1re journée) ne suffit pas à compenser.

11. Toulouse (14 points). Certainement l’une des équipes les plus surprenantes de ce cham- pionnat, la formation haut-garonnaise est capable de tous les exploits comme des prestations les plus insipides. Malheureusement pour elle, la deuxième situation se répète plus fréquemment que la première, et les Toulousains ne peuvent pas compter sur le seul Daniel Cagliari, meilleur attaquant de la Ligue A la saison passée, pour se sortir de ces moments délicats.

12. Cambrai (14 points). C’est une vérité qui se vérifie régulièrement : la deuxième saison au plus haut niveau, celle de la confirmation, est toujours la plus difficile à gérer. Les Nordistes en font actuellement l’expérience, après un début de saison plutôt intéressant, mais assombri ensuite par la blessure “longue durée” de leur “pointu” ukrainien Vasyl Tupchii. Aujourd’hui, les Cambrésiens sont obligés de lutter pour rester dans le sillage du “Top 8” : pas sûr que cette formation soit suffisamment armée pour rattraper son retard.

13. Poitiers (9 points). Les Poitevins possèdent des individualités de valeur, mais ces derniers ne forment pas, pour l’instant, le collectif espéré par son emblématique entraîneur Brice Donat. La mayonnaise n’a pas pris, des changements interviendront certainement dans les jours à venir, mais aujourd’hui, seul le maintien reste l’objectif d’un club à la dérive, qui a encore du temps pour refaire surface.

14. Cannes (5 points). C’est la plus grosse incongruité de cette phase aller de Ligue A. Le champion en titre cannois et référent tricolore en Ligue des champions se traîne à la dernière place du classement, sans que cela ne soit, sur le terrain, une véritable surprise. Miné par les blessures depuis la reprise de l’entraînement en août dernier, le collectif azuréen est aujourd’hui dans un état psychologique déplorable. Les dirigeants ont décidé de faire appel à un nouvel entraîneur (Nikola Matijasevic) et de modifier en profondeur leur effectif (départs de l’Italien Nelli et de l’Allemand Fromm, pour les arrivées du passeur serbe Batak et du “pointu” colombien Jimenez). Le bouleversement n’est peut-être pas encore terminé, mais le retard comptable, lui, est déjà très important.

Laurent Génin

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