Le nid de frelons asiatiques est tombé
Ces dernières semaines, le quartier pavillonnaire Sous-la-Roche, à Chatonrupt, s’est retrouvé investi de frelons asiatiques (jhm quotidien de dimanche 22 octobre). Or, la récente chute des feuilles a permis de repérer le nid il y a tout juste quelques jours.
Situé à la cime d’un arbre, à plus d’une quinzaine de mètres de hauteur, le nid de frelons asiatiques se situait dans le bois qui borde le chemin de l’ancienne gare et mène à la N67. En ce début d’automne, les nids de cette espèce de frelons atteignent leur maximum de volume à condition d’avoir été élaborés à la cime d’un grand arbre. Celui de Chatonrupt, ovalaire, atteignait un mètre de hauteur pour 80 cm de diamètre environ. Ce nid étant surveillé, sa chute a été constatée lundi 6 novembre en début de matinée. Aucun danger n’a été constaté, puisque les derniers frelons présents étaient étourdis par la fraîcheur. Première adjointe au maire, Rosalia Quercy s’est rendue sur place ; l’élue a pu voir que les frelons encore vivants ne sont plus actifs. Quant aux galettes d’alvéoles, elles contiennent des larves et des insectes juvéniles qui n’ont plus d’avenir en cette saison. Les individus adultes sont aussi en fin de vie car leur longévité n’est qu’annuelle. Contrairement aux zones tropicales de la Chine, nos hivers font disparaître ces colonies, exactement comme pour les frelons européens, et les nids se vident. Le problème réside en la survie des femelles sexuées et fondatrices qui sont nées en fin d’été. Fécondées, elles hivernent dans un abri enterré aux alentours de l’ancien nid ; elles se sont nourries en conséquence et devront être piégées au printemps. Il faut en effet stopper la prolifération de ces futures reines pour empêcher la construction de nouveaux nids en cours d’été.