« Le mot-clé, c’est l’anticipation »
ENVIRONNEMENT. Près de 140 personnes ont assisté, jeudi 2 février, au Théâtre, à la conférence « l’adaptation de la forêt et de l’agriculture face au changement climatique » animée par Nathalie Bréda, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) Grand Est.
Organisée dans le cadre du cycle de conférences intitulé « Dans la nature de l’Homme ! », mis en place par la Ville et la LPO Champagne-Ardenne, cette conférence a permis d’aborder l’évolution du climat. Avec un focus sur la sécheresse et le réchauffement climatique en Champagne-Ardenne. Nathalie Bréda a évoqué leurs effets et leurs impacts, tant négatifs que positifs. « La forêt produit beaucoup plus avec des limites par le froid. A contrario, la sécheresse a des effets négatifs avec le dépérissement de beaucoup d’essences », a-t-elle indiqué.
Au niveau de l’agriculture, par exemple, les rendements de blé stagnent. « On plafonne à cause de la sécheresse », a souligné Nathalie Bréda. Avant d’orienter le public vers une réflexion sur les formes d’adaptation vers lesquelles se diriger à plus ou moins long terme. « Il y aura des changements importants, des conflits à arbitrer, comme l’abandon de production de bois ou de certaines cultures », a-t-elle déclaré, rappelant que « le mot-clé, c’est l’anticipation». Deux exploitants agricoles, de Ceffonds et Magneux, sont intervenus en fin de conférence pour témoigner de leur adaptation déjà effective au changement climatique.
De notre correspondant Adrien Jeanson