Le Medef séduit davantage dans le nord Haute-Marne
Mardi 17 octobre, s’est déroulée l’assemblée générale du Medef Haute-Marne, à la salle du Palace. Un temps fort pour évoquer l’actualité nationale et ses différents impacts sur les entreprises, mais aussi une adhésion plus massive dans le nord haut-marnais.
Le contexte national et international, l’année 2022, la réforme des retraites, la suppression à venir de la CVAE… Nombreux ont été les sujets nationaux voire internationaux à être évoqués, lors de l’assemblée générale du Medef Haute-Marne, mardi 17 octobre. Des thématiques sur lesquelles nous reviendrons dans notre rubrique Eco, mardi 24 octobre.
Chiffres
Mais les sujets plus locaux n’ont pas manqué au cours de cette soirée. A commencer par la cartographie du nombre d’adhérents au Medef 52 : l’organisation en compte 118, sachant que 67 sont basés sur le territoire de Saint-Dizier, 15 à Joinville et ses alentours. En comparaison, 22 adhérents se trouvent sur la zone de Chaumont, seulement 12 à Langres. « Il y a un déséquilibre surprenant, d’autant que Laurence Parisot qui est originaire de là-bas, a été la présidente du Medef national il n’y a pas si longtemps », observe Dominique Carlac’h, vice-présidente du Medef qui a fait le déplacement à l’occasion de l’assemblée générale. Le président départemental Nicolas Boulommier acquiesce : « On peut mieux faire encore à Langres et à Chaumont ».
Pour rester sur les chiffres, en 2022, 1 529 créations d’entreprises ont eu lieu en Haute-Marne, pour 918 radiations dans le même temps. De l’aveu de Nicolas Boulommier, ce dernier est conséquent. Toutefois, pour aller de l’avant, le président du Medef 52 tient à rester « confiant en l’avenir ». Même son de cloche pour Richard Papazoglou, président de la CCI Meuse Haute-Marne : « Nos relations avec le Medef fonctionnent très bien, c’est essentiel pour être plus efficace sur le territoire. » Ce dernier n’hésite pas à parler de « sport collectif ».
Athlètes
Le sport, c’était le fil rouge de cette assemblée générale. Outre le fait d’être la cheffe d’une PME, Dominique Carlac’h a été sportive de haut niveau. L’occasion de dresser un parallèle entre les deux mondes, qui, selon ses dires, sont plus proches qu’ils ne le paraissent. « Le sport, c’est synonyme de bonne santé, de motivation. C’est important pour le chef d’entreprise, comme pour les salariés. » Avant d’enchaîner par une comparaison : « Le vainqueur d’un 400 mètres haies ne court pas plus vite que les autres. Il a de la rigueur, et quand il voit l’obstacle, il accélère. C’est l’école de la prise de risque, et c’est pareil dans le monde de l’entreprise. »
L’allégorie a tout de suite fait écho auprès du maire Quentin Brière, avec le côté « esprit de conquête » du jeune élu. Ce dernier a également profité de l’occasion pour offerte pour rappeler l’importance du sport : « Il faut faire bouger nos jeunes qui sont de plus en plus sédentaires. Comment ? Avec des choses visibles, comme du design actif à proximité des écoles. » Avant de poursuivre sur le thème des Jeux olympiques évoqué au préalable par les protagonistes. En l’occurrence, le premier magistrat a évoqué la potentielle création d’une « grande boucle dédiée aux JO », en guise d’héritage des Jeux, qui concernerait le canal et la Marne. Affaire à suivre.
Louis Vanthournout